Terrifying (for Kenneth Anger) - Pop Levi (Ninja Tune)

"Après la production glam et baroque de son second album “Never Never Love”, Pop Levi retourne à l’essentiel. Il a débauché un nouveau batteur, Hayden Scott et a retrouvé son ami de longue date, le bassiste Lucky Beaches. La fine équipe est partie s’isoler dans le désert californien près de Joshua Tree pour enregistrer son album, on retrouve sur ce single les deux premiers extraits.
Le son de Pop Levi n’a jamais été aussi viscéral, un garage rock rudimentaire ou se croise l’esprit du début des Stooges et la ‘magie’ Pop Levi. Le morceau ‘Police $ign’ est selon Pop «L’histoire d’une roller-girl qui se sert de l’équipement de la mairie pour obtenir ce qu’elle veut». ‘Terrifying’ rend hommage à l’un des héros undergroud de la Pop Levi culture, le réalisateur Kenneth Anger. Ecrit en regardant son film culte “Invocation Of My Demon Brother” par dessus des riffs sanglants, il crie son amour en voix de tête.
La machine Pop Levi est de nouveau en marche. Il vient juste finir une tournée américaine avec Fujiya and Miyagi et il est prêt à reprendre la route avec ses morceaux de rock crasseux. Cet homme est un génie et aussi très probablement complètement fou, mais qui s’en soucie tant qu’il continue à sortir d’aussi bons albums (Ping Pong).

Nothing 2 Step 2 (Thunderheist) - Bid Dada

Thunderheist, un duo canadien aux sonorités puissantes entre hip hop et électro : belle rencontre entre la voix souvent nonchalante mais séduisante d’Isis et les beats électro de Grahmzilla (unblogged.fr).



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Stompbox (The Qemists) - Ninja Tune : sur la bande-annonce du film Star Trek

Bloodstream - single (Stateless) : un must pour vos synchros

Stateless, un nom des plus intrigants pour un groupe qui ne se revendique d’aucune scène. Ici pas de riffs de guitares tapageurs, mais une utilisation du piano à la Coldplay avec la voix haut-perchée de son leader Chris James façon Jeff Buckley, le tout sur des arrangements somptueux. L’album est à la fois rêveur, soulful, plein d’émotions, parfois épique ou intimiste. Les dix chansons combinent avec grâce un impact émotionnel, touchant au cœur avec une ambition des plus héroïques. Ne refusant aucun effet de style, Stateless mêle les éléments rock habituels à des rythmiques drum’n’bass (« Prism »), à des envolées de cordes (« Exit ») ou à du rap (« This language »). L’album agit comme un puissant narcotique qui envoûte son auditeur (Openmag).



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