lundi 2 décembre 2013

Lee Bannon - Alternate / Endings :

Vous en avez marre des talons et tresses africaines de Mikky Blanco ? L’antithèse, c'est la proposition "back to the roots" de Lee Bannon. Avec "The Help", c'est un retour à l'âge d'or du hip-hop que nous propose le beatmaker de Sacramento. Après "Me & Marvin", un maxi de 2008 consacré à Marvin Gaye, quelques beats taillés pour Talib Kweli, une love-story avec Joey Bada$ et son EP "Enter the Void", Lee Bannon lâche du lest et s'envole avec "The Help".

Très loin de ce nouvel adage qui dit que hip-hop rime forcement avec production électronique (n'est-ce pas Monsieur Araabmuzik), on revient ici à du pur jus. Ne vous attendez pas à des prouesses techniques en terme de flow, même si Strangers et Kwame 3000 font le job. Ici, c'est une vision plus soul du genre qui est proposée. Instru mijotée à l'acoustique, sample vocal très Shaolin Soul, une basse puissante et lacinante, grosse vibe "Q-TIPesque", on est dans le domaine du jouissif. Très exactement le type de son qu'on met quand on reçoit une demoiselle et que son disque de Barry White est tout rayé, ou qu'on veut se rappeler au souvenir du temps où on portait des baggies Triangle. Lee Bannon, producteur à suivre.
François Blanc (tsugi.fr)


Sacramento producer Lee Bannon has been making noise for a couple of years now, emerging in 2012 with Fantastic Plastic, a record that triangulated Lex Luger-esque bombast, FlyLo-style glitchwork, and the haunting Seattle production duo Blue Sky Black Death. Since then he’s jumped from producing relatively straightforward records for the Pro Era crew to making outsized dance tracks. Bannon recently signed to Ninja Tune, who will release his new LP, Alternate/Endings, on December 9. Album cut "216" is fascinating, as a downtempo opening erupts and contorts, like Araabmuzik’s schizoid MPC eruptions filtered through jungle and drum'n'bass.
Pitchfork








Ninja Tune
Soundcloud

jeudi 21 novembre 2013

yOya - Go North EP : folktronic

Alex Pfender et Noah Dietterich de yOya se sont rencontrés à l'âge de 10 ans dans l'Oregon, en jouant des morceaux de Huck Finn et Tom Sawyer dans une comédie musicale de leur école. Ce fut le début d'un partenariat qui a surfé sur les influences du folk et de l'électronique. Résultat : le nouveau EP du duo, Go North, sorti sur le label Professor Music.
Aboutissement d'une évolution en douceur de Nothing to Die, leur précédent album (2010), le nouvel EP a un son un peu plus posé et texturé. Sur Go North, les chansons fusionnent avec perfection folk acoustique et beats électroniques. On peut y reconnaitre les influence de Paul Simon, Joni Mitchell, The Tallest Man On Earth, The Dodos, Radiohead ou Animal Collective.
Se réveiller, échapper à la routine, aller au fond des choses, c'est ce dont il s'agit dans Go North, façonné par des voyages à travers la côte ouest. Inspiré par les feux de forêt en Californie, le synthé chatoyant et la mélodie implacable de "I’ll Be The Fire" emmènent l'auditeur dans un voyage évoquant l'amour fou. Sur "King of Nothing", plus acoustique, les influences folk du duo s'épanouissent sur des paroles abordant la solitude et l'éloignement.
En 2011, les médias de Los Angeles ont qualifiés yOya de l'un des "meilleurs groupes non signés à Los Angeles" dans la rubrique "artiste à suivre".

Écoute intégrale de l'album ici





Pages Web de yOya :
Site officiel
Facebook
Bandcamp
epk

Grasscut - Unearth : électro maximale




Électro et maximale, la pop étrange d’un duo qui vit dans sa tête en fête.
Il y a deux ans, ce duo anglais sortait l’album 1 Inch:1/2 Mile : ce n’est pas long, 1 inch:1/2 mile, sur une carte, mais on n’en a toujours pas fait le tour, tant cette musique suspendue, serpentine, élégiaque offrait mille recoins et lieux de perdition.
On évoquait alors l’influence possible de Robert Wyatt sur ces mélodies étirées, à la fois apaisantes et entêtantes. On avait raison : le vénérable barbu vient ici prêter sa voix d’enfant et son cornet à piston aux chansons immatérielles du duo. L’une d’entre elles s’appelle A Mysterious Disappearance, et cette disparition aussi mystérieuse que fascinante, c’est celle des repères pop, des structures normales du folklore anglais : mépris de la banalité, partagé avec d’autres frondeurs de la musica britannica, du Penguin Cafe Orchestra à John Greaves.
Et pourtant, dans toute son épure, ses rythmes épars et ses surmélodies en vrilles, cette musique reste pop, fervente même sous ses apparences glaciales, ferme sous ses airs nuageux. Érudite et pourtant joueuse : la preuve, le groupe a abandonné dans la nature anglaise dix Walkman contenant chacun une version alternative de l’un des titres d’Unearth. A vous de découvrir les indices pour ce jeu de pistes dans ce joli fouillis.
J.D. Beauvallet (lesinrocks.com)





Écoute intégrale de l'album ici





Pages Web de Grasscut :
Site officiel
Facebook
Soundcloud
Ninja Tune

Jareth - The Feeling ft. Ghetts : future star

Soul, énergie et un certain sens du destin façonnent le monde de Jareth. La chanteuse prend d'abord ses marques dans la scène urbaine avec des featurings sur des morceaux de Bashy et Lioness, soutenue par presque toutes les grandes radios britanniques - BBC 1, Xtra, Radio 1, Kiss FM et Choice - impressionnées par son look et son timbre.
La crédibilité dans la scène urbaine n'est souvent qu'affaire d'apparence. Prouvant qu'elle peut jouer des deux côtés de la barrière, Jareth a écrit pour des superstars comme Will.I.Am et Cheryl Cole. Elle a également été sollicitée par le label de l'électronique monolithe Ultra Records (Calvin Harris et Araab Muzik ). Son statut de muse déjà bien affirmé, elle est choisie par Roberto Cavalli pour la campagne publicitaire mondiale d'un parfum, qui booste sa notoriété.
Cette année, il est temps pour Jareth, déjà reconnue pour son talent de compositrice, de briller de sa propre lumière.
"The Feeling", son dernier single, a été enregistré avec la participation de Ghetts, parolier de la scène grime UK qui fait actuellement un énorme buzz. Sa mélodie infectieuse, sa ligne de basse sensuelle et sa vibe d'émancipation font de Jareth, à n'en pas douter, la révélation de 2014.








Pages Web de Jareth :
Site officiel
Soundcloud
Facebook

jeudi 7 novembre 2013

Mason Jennings - Always Been : culte aux USA, inconnu ici !

Chanteur-compositeur américain, Mason Jennings combine l'acuité du poète, la combativité du protest singer et un éclectisme musical sous influence rock. Avec pour résultat une notoriété grandissante sur la scène acoustique et un véritable culte de la part de ses fans, alors qu'il écoulait plus de 30 000 exemplaires de ses deux premiers albums et jouait à guichet fermé, sans l'aide publicitaire d'une major.
Minnesota, du nom de l'état où il vit, est son neuvième album : des chansons folk-pop, catchy et poignantes, qui surfent sur les thèmes existentiels du passage à l'âge adulte.
"Always Been", son nouvel album, sort en novembre 2013. Plus root et chaleureux, il se dit inspiré par le son live du Buena Vista Social Club et du groupe The Pines.
Alors que ses précédents albums ont été enregistrés en pleine nature, lui-même jouant la plupart des instruments, pour celui-ci il a voulu mettre l'accent sur le chant, la guitare et le "jouer ensemble", et s'entourer d'une bande de gars qui pouvaient faire ça. Résultat : un album mélodique qui respire le plaisir de jouer.
"Lonely Street" est la première chanson. "Je l'ai écrite presque d'une traite, elle a jailli comme ça, et je pense qu'elle donne le ton et l'élan à ce nouvel album".











"Hearts Stop Beating" : de l'amour ! (extrait de Minnesota, 2011) :



Clip de "Witches Dream", premier single de l'album Minnesota (2011) ici

"City Of Ghosts" en version live (album "Live At First Ave.", 2010)
Clip de "Fighter Girl", extrait de l'album "In The Ever" (2008)

De son album Century Springs (2002), mention spéciale au titre  "Sorry signs on cash machines" qui, passé une gouleyante intro au piano, s'impose comme un hit potentiel.

Pages Web de Mason Jennings :
Site officiel
Faceboook
Youtube

Waylayers - Fault Lines : euphorie pop

Après une tournée européenne et des séances de studio à se perfectionner, les Waylayers, trio du East London, sont de retour avec un EP 5 titres intitulé Fault Lines.
Masterisé à Abbey Road, "Magnets" (bonus de l'EP) est un morceau épique et euphorique, d'une fraicheur pop, plein de synthés et de gimmicks accrocheurs.
Les vidéos pour "Magnets" et "S.O.S" ont été dirigés par Alex Brown, qui a travaillé avec The Maccabees, Klaxons , La Roux et James Blake.
Waylayers, ce sont Harry Lee (chant, synthés), Dave Norman (basse) et Joe Andrew (guitare). Ils créent une musique pop atmosphérique, à base d'électronique et d'indie-rock qui ont forgé leur son. Récemment, les garçons ont été "groupe de la semaine" sur la BBC et ont reçu des critiques dithyrambiques dans la presse musicale mainstream et sur le Web. Ils figurent aussi avec le groupe Dutch Uncles sur le remix de Maximo Park, et sur la compilation Kitsuné Maison 10.









Pages Web de Waylayers :
Site officiel
Facebook
Soundcloud
Youtube
Twitter

mardi 5 novembre 2013

Nils Frahm - Spaces : pianiste hypnotique

Jeune pianiste surdoué et producteur multi-instrumentiste, Nils Frahm développe depuis le milieu des années 2000 des compositions pour piano et électronique influencées par les travaux de Steve Reich ou John Cage. Le berlinois commence à jouer très jeune et notamment pour le professeur Nahum Brodski, l’un des derniers élèves de Tchaïkovski. Il découvre très tôt Keith Jarrett et son sens magistral de l’improvisation, ainsi que les univers transcendés du label d’exception ECM. Aujourd’hui, le prolifique Nils Frahm divise son temps entre musique classique minimaliste et musique électronique. Il se concentre d’ailleurs sur cette facette en 2013, comme en témoigne son magnifique concert au festival Mutek de Montréal filmé par Boiler Room et les premiers extraits de « Spaces », nouvel album pour novembre 2013 sur Erased Tapes.
laroutedurock.com

Interview ici











Écoute intégrale de l'album "Screws" (2012) ici et "Screws Reworked"
Discographie en écoute ici
Plus d'infos ici et

Pages Web de Nils Frahm :
Site officiel
Soundcloud
La Blogothèque
Durton Studio

mardi 22 octobre 2013

Young Fathers - Dead : hip hop flamboyant



On adorait déjà les disques de Young Fathers, sobrement intitulés Tape 1 et Tape 2, proposés par la prestigieuse écurie Anticon de San Francisco. On y vénérait leur soul mutante, inconfortablement installée entre WU LYF et TV On The Radio. Mais c’est sur scène que le pacte d’amour éternel s’est scellé. En un hip-hop flamboyant et tortueux, qui évoque le spectre de Tricky ou Massive Attack, ce trio impossible d’Edimbourg – un Libérien, un Kenyan, un Ecossais – souffle le froid, le chaud, le sensuel et le glacial sans s’accorder la moindre pause et, surtout, la moindre pose. Propulsés par un batteur fou qui condamne les trois rappeurs à des danses de Saint-Guy, le trio sera une révélation de cette édition 2013.
lesinrocks.com

En guise d'introduction, nous vous proposons "Low", extrait de l'album "Dead" (février 2014), un parfait exemple de leur production : impact émotionnel, colère contrôlée, étendue vocale, élan mélodique et plaisir viscéral :




"I Heard" est extrait de l'album "Tape Two" :



Pages Web de Young Fathers :
Site officiel
Ninja Tune
Facebook

Marek Rymaszewski - The Despicable Mischief of Marek Rymaszewski

Marek Rymaszewski puise dans les tréfonds de son tourment émotionnel et de ses désirs disloqués l'inspiration de "The Despicable Mischief of Marek Rymaszewski".
Produit avec une finesse experte par Robin Millar, l'album se compose de douze chansons d'une grande profondeur, avec une pochette originale peinte par Frieda Hughes.
"Marek est sans doute le musicien le plus extraordinaire que j'ai rencontré depuis trente cinq ans. Imaginez la rencontre de David Bowie et des Eagles par une nuit très sombre et un talent à la hauteur des deux maîtres. Il y a une étrangeté obsédante dans ce qu'il fait et un amour sans vergogne pour la beauté et l'excès dans la vie et dans l'art. Un artiste inimitable" - Robin Millar.

Titres recommandés : 4, 8 et 12.





"There's a killer in everyone, oh yes there is Bitter vanilla in everyone, oh yes there is"

Pages Web de Marek Rymaszewski :
Rock and Roll Stew Music
Twitter

mercredi 16 octobre 2013

Danny Brown - Old : confusion existentielle



















En août dernier, le chanteur américain avait menacé Fool's Gold (label de A-Trak) de mettre en ligne la totalité de son album, tant il était frustré qu'il soit achevé et que ses fans ne puissent l'écouter. La fuite n'aura finalement pas eu lieu : à un semaine de sa sortie officielle, Old est désormais disponible à l'écoute.
Danny Brown s'est tardivement fait un nom dans le milieu du hip-hop (il est actif depuis 2003), mais aujourd'hui plus rien ne semble l'arrêter. Avant de se mettre à la musique, le jeune artiste était dealer de drogues dans les rues de Détroit. C'est sans doute pour cela qu'on a l'impression que Old est une grande fête en 19 pistes, où tous les débordements sont autorisés.
Annoncé comme la relève du rap, Danny Brown a effectivement sorti l'artillerie lourde sur son troisième album. "Dip" annonçait déjà la couleur entre rap, hip-hop et musiques électroniques. On adore "25 Bucks" en collaboration avec Purity Ring.
Old sort le 8 octobre chez Fool's Gold Records. Ecoutez l'album dans son intégralité ci-dessous. Danny Brown sera de passage à Paris le 1er novembre sur la scène du Pitchfork Music Festival Paris.
Lionel Nicaise - tsugi.fr
 



Deezer






Pages Web de Danny Brown :
Site officiel
Facebook
Pichfork

mardi 15 octobre 2013

The Brian Jonestown Massacre - The Singles Collection (1992 - 2011) : Brian Jones revisité



Premier groupe dans l'histoire à se consacrer à perpétuer la musique imaginée par Brian Jones, The Brian Jonestown Massacre est un cas à part. Formé à San Francisco (Californie) en 1990, le groupe peine à stabiliser une formation où passent plus de quarante musiciens. The Brian Jonestown Massacre sort son premier album Methodrone en 1995. Strung Out in Heaven en 1998 est l'une des réussites de leurs parcours, mais le plus improbable se produit en 2009 quand leur mini-album Smoking Acid EP se retrouve classé dans les meilleures ventes de simples en France. Toujours aussi talentueux et décalé, The Brian Jonestown Massacre sort Who Killed Sgt. Pepper ? en février 2010. L'inspiration de Anton Newcombe et de ses camarades est loin de se tarir en 2012 avec Aufheben.
music-story.com

Ecoute intégrale de l'album ici





Discographie
Deezer

Pages Web de The Jonestown Massacre :
Site officiel
Facebook

Pokey Lafarge - Pokey Lafarge (album) : We Got Soul!

En concert en novembre :
le 15 à Rouen au 106
le 16 à Paris au Point Ephémère
le 17 à Cognac au West Rock
le 21 à Bordeaux au Bootleg
le 22 à Angers au Chabada
le 23 à Mantes La Ville Salle Jacques Brel
le 24 à Lille à l'Aéronef

Pokey LaFarge, la fureur country folk tisonnée au swing ! Avec la sortie de son nouveau LP et la signature d'un monumental contrat d'artiste avec le label Third Man Records de Jack White, le nouvel opus s'intitule simplement 'Pokey LaFarge', même si son large groupe compte toujours les excellents South City Three avec lesquels il avait livré l'incroyable CD 'Middle Of Everywhere' dont est extrait le single 'Chitlin Cookin' Time In Cheatham County'. Le groupe nous vient de St. Louis, dans le Missouri, avec son 'American roots, ragtime, jugband, early jazz, country blues, western swing & sun blessed riverboat style' : Pokey lalalaaa LaFarge !
westrock.org

Pokey Lafarge au magazine Rolling Stone : "This is my anthem, my thank you and dedication to my home, St. Louis and the Midwest. We got soul!"

Écoute intégrale de l'album ici





Écoutez l'album "Middle of Everywhere" (2011) ici

Pages Web de Pokey Lafarge :
Site officiel
Facebook
MySpace
Heyday Media Group

Gabby Young & Other Animals - The Band Called Out For More : tutoyer les étoiles

"In Your Head" reprend les choses là où le précédent opus les avait laissées, mais en montrant déjà une intention claire de faire danser le public en ajoutant une touche "années folles" à l'ensemble. Ce que ce titre met en évidence et qui se confirmera au fil de l'écoute, c'est le côté choral des chansons : tout le monde participe, ce qui donne aux morceaux un aspect très enjoué, comme sur le refrain de "Goldfish Bowl", avec une bonne humeur a quelque chose de communicatif. Même si la voix de Gabby Young est l'un des principaux atout de cette musique, on ressent donc particulièrement le travail du groupe.
Après que "Walk Away" ait enfoncé le clou, "Male Version of Me" est le premier morceau calme à faire son apparition. Loin de briser l'élan des premiers titres, il envoûte par sa simplicité et sa mélancolie, faisant un peu écho au formidable titre "We’re All In This Together" sorti trois ans plus tôt.
Sur ce disque tout semble donc réussir à Gabby Young qui ne se prive rien, et elle aurait bien tort de le faire. Les bonnes idées qui n'étaient parfois pas totalement exploitées sur le précédent album le sont ici, ce qui montre le chemin parcouru par ce groupe qui se démarque par sa totale indépendance artistique et musicale. C'est un véritable OVNI sur la scène anglo-saxonne. Une œuvre extrêmement lyrique dont le titre même rend hommage au travail collectif ("The Band Called out For More"). Totalement décomplexée, Gabby Young semble a aujourd'hui décidé de tutoyer les étoiles, et c'est tellement bon qu'on n'a pas envie d'en redescendre.
starsareunderground.free.fr

Écoute intégrale de l'album ici





Pages Web de Gabby Young & Other Animals :
Site officiel
Facebook
Love Love Films
Pledge Music

mercredi 9 octobre 2013

Modey Lemon : bonbons au poivre

Retour sur un groupe tombé dans les abîmes de l'histoire du rock après un album un brin médiatisé.
2003, la mode des groupes en The commence à peine à s'estomper, et sur MTV2, un trio de grunge venus du bourbier Pittsburgh balancent des décharges électriques avec un son de réacteur d'avion au bord de l'explosion. Ce groupe, c'est Modey Lemon, le groupe qui ne devait pas faire partie du casting entre The Darkness et Jet. Leur garage-grunge-blues-rock fait passer les Datsuns pour des petits rigolos à la sortie de Thunder + Lightning. Pour l'anecdote, le titre est pris d'un film/série z de course-poursuite avec David Carradine, d'où l'impression d'écouter une B.O pour gros baroudeur en Ford Mustang. Sur ce disque s'étalent avec talent des guitares brulantes, des claviers assourdissant, un chant écorché de sdf en rage, et une batterie folle. Toute cette mixture associée à une pointe de prog-rock 60's est bien sûr enregistrée dans une cave avec un ingé son sourd depuis le dernier concert de Grateful Dead, ce qui donne l'impression d'un gros bordel sauvage, mais n'est-ce pas l'essence de la musique garage ? The Modey Lemon reviennent en 2008 avec Season Of Sweets. Avec un pied dans la noirceur de leur dernier disque Curious City (2005), un pied dans leur ancien garage et un autre à la frontière allemande du krautrock, Season Of Sweets est un véritable bijou catchy et futuriste. Un disque sucré dont on se gave sans complexe.
slash-taste.over-blog.com

Lire l'article de Pitchfork  ici

Écoute intégrale de l'album ici





Pages Web de Modey Lemon :
Site officiel

mercredi 2 octobre 2013

Rob Lane -

We are delighted to announce the signing of Rob Lord. Rob has had much success composing for Film, TV and Games and is on the lookout for new projects!





Site officiel

mercredi 25 septembre 2013

Summer Camp - Summer Camp : un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes

En concert le 29 novembre à Paris au Point Ephémère



Un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes. Le duo Summer Camp revient avec un second album Summer Camp (Moshi Moshi Records), dans lequel on goûte à nouveau à cette pop décomplexée qui avait tant ravi les auditeurs de Welcome to Condale. La voix faussement fragile d’Elizabeth Sankey trouve magnifiquement refuge au sein des mélodies résolument modernes et des arrangements solaires de son partenaire et mari, le Franco-Anglais Jérémy Warmsley.
lesinrocks.com

"it’s not how much you love, it’s how much you are loved"

Écoute intégrale de l'album ici








Pages Web de Summer Camp :
Site officiel
Facebook
Soundcloud