lundi 13 mai 2013

Cayucas - BIg Foot : harmonies solaires

L'orsqu'on pense à la sunshine-pop et aux sixties, on songe instinctivement à la Californie, terre fantasmée par nombre de clochards célestes depuis plusieurs décennies.
Cayucas, dernier petit miracle de l'écurie Secretly Canadian, est de
ceux-là. Ancien employé d'un label de jazz indépendant, Zach Yudin convole aujourd'hui avec fraîcheur autour d'harmonies solaires héritées des Beach Boys sur des titres comme High School Lover ou East Coast Girl. Le ton singulier et assez placide de Bigfoot, premier album produit par et dans le studio du grand Richard Swift (Foxygen), est d'ailleurs donné dès l'ouverture :
Cayucos, véritable feu de joie  où rythmiques trépidantes
et ritournelles élégiaques se trémoussent comme pour mieux renouer avec les bonnes vibrations du Flower Power. D'où ce sentiment, merveilleusement entretenu par la folie créative de Will "The Thrill ou Deep  Sea, que cet album n'est pas uniquement un spot offert à la naïveté mélodique, mais avant tout un méli-mélo euphorisant de guitares guillerettes et de carillons enguirlandés, un prétendant sérieux au titre de l'album le plus insouciant de l'année.
Maxime Delcourt (Les Inrockuptibles 30/04/2013)

Écoute intégrale de l'album ici
Cayucas est single de la semaine sur lesinrocks.com






La vidéo du titre "Cayucos" s'inspire des roadtrips américains des 60′s avec tous les ingrédients estivaux: : vanne, soleil, plage et une grosse dose de fun.



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Zak Ward - The Gallimaufry : shakespearien

Zack Ward, chanteur et guitariste du groupe new-yorkais Son Of The Sun fait bande à part pour son EP The Gallimaufry.
Musique pour un jour de pluie, cet album de 5 titres est basé sur des œuvres pré-existantes, deux sonnets shakespeariens, 2 traditionnels de folk américain d'origine inconnue et 1 instrumental original pour faire bonne mesure.
La chanson "Stewball" interprétée en 1963 par Peter, Paul & Mary, n'est pas représentée en France par FFM.





Plus d'infos ici

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vendredi 10 mai 2013

Paula Frazer - What Is And Was : une voix d'exception

La chanteuse des néo-cowboys Tarnation revient en solo avec un album qui a quitté le plancher des vaches et des bisons. Rafraîchissant.
Souvenons-nous de Tarnation. C’était il y a une poignée d’années, avant que 16 Horsepower puis Calexico ne le supplante, le groupe de musique western préféré des Français. Un groupe de cowboys qui avait sur les autres un énorme atout : une girl, Paula “gorge profonde” Frazer. Ce n’est pas parce que son groupe sortait ses disques chez les new-waveux de 4AD qu’on avait pu dire de Paula Frazer qu’elle avalait de la mort. C’est parce que sa voix semblait émaner d’un canyon ou d’une mine abandonnée, d’un vieux western en noir et blanc plein de fantômes. Et d’un groupe lui-même un peu fantôme, au fort taux de turn-over, réunion aléatoire de musiciens qui n’ont fait que passer au chevet des chansons désolées de Paula Frazer.
Sur "Was It And Was", son nouvel album à paraitre, on retrouve ces chansons qu’on rêve d’entendre à la radio par une nuit d’insomnie et, intacte, cette voix à faire exploser les vases de cristal, les verres de frozen margarita et les chopes de Bud. Une vraie voix de chanteuse country, qui exprime mieux qu’aucune autre la solitude des grands espaces américains et la maladie d’amour.
Paula Frazer n’est pas seulement une chanteuse country, mais d’abord une rêveuse, une esthète et une fétichiste. Sa musique est une projection mentale sophistiquée, arrangée comme une série de clichés rituels ­ paularoïds de vierges mexicaines, de canyons désertiques, de fouets qui claquent.
D'après lesinrocks.com





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jeudi 2 mai 2013

Moiré - Never Sleep : addictif

Moiré, artiste indépendant Londonien, mixe ambiance Visuel et expérimentation Techno. Son premier EP, Never Sleep, sort chez Ninja Tune et comporte le morceau très « weirdonica » : Lose It.
À peine lancé, Lose It met en avant un son extrêmement retro-geek avec une note de clavier qui rebondit dans le crâne façon borne d’arcade. Tout y va crescendo tandis que la phrase « If I Lose It » chantée par Heidi Vogel devient de plus en plus présente. Les sons s’enchainent pour construire le corps de ce morceau, c’est expérimental, envoutant…
Le clip sort tout droit de la vision rocambolesque d’un addict aux produits illicites en tous genres, et on se croit presque dans l’interface d’un programme informatique défectueux. Finalement, la perception du logo de l’artiste se développe progressivement et illustre un excellent travail graphique. Les animations kaléidoscopiques sont splendides et nous hypnotisent sous un fond sonore qui rend claustrophobe.
youliveit.fr

Écoute intégrale du EP "Never Sleep" ici





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