mercredi 27 février 2013

Mychael Danna & Bombay Jayashri - Pi's Lullaby : l'ode enchantée

Prix de la meilleure musique originale de film aux Golden Globes et aux Oscar 2013 (voir ici



C'était à Los Angeles, Californie, que la cérémonie de la 85e édition des Oscars a eu lieu. Bien que le prix pour le Meilleur film est allé à « Argo », c'est le taïwanais Ang Lee qui a eu la plus grande surprise de sa vie. Son film « Life Of Pi » a rafflé quatre awards, notamment Meilleure réalisateur (Ang Lee), Meilleure photographie (Claudio Miranda), Meilleurs effets spéciaux (Bill Westenhofer, Guillaume Rocheron, Erik-Jan De Boer and Donald R Elliott) et Meilleure musique (Mychael Danna).
defimedia.info
French Fried Music, co-éditeur du thème principal, s'associe à la joie du compositeur.
 
Précédemment, Mychael Danna avait remporté aux Golden Globes 2013 la statuette de la meilleure musique originale, toujours pour Life of Pi, un film inspiré du roman de l'auteur canadien Yann Martel.
Le compositeur, qui a également travaillé sur les films Moneyball et Little Miss Sunshine, était aussi finaliste aux British Academy Film Awards pour son travail dans l'Odyssée de Pi.

La superbe musique de Mychael Danna soutient indispensablement les paysages du film en apportant tout le charme qu'il leur fallait. Life of Pi est la troisième collaboration entre le réalisateur et le compositeur qui ne s'étaient pas retrouvés depuis 1999 avec Ride with the Devil.
Mychael Danna a toujours été doué pour écrire ce genre de musique lyrique, mais rarement elle n'aura atteint le charme de Life of Pi. Pour créer la sonorité indienne qui convient à Pi et magnifier son voyage, le compositeur s'entoure d'un orchestre symphonique, d'un piano, mais aussi de divers instruments exotiques dont notamment un sitar et une flûte indienne envoûtante. Danna dissimule toute sa grâce dans cette ode lyrique d'une rare beauté, prenante sur l'album et fascinante à l'écran. "Pi's Lullaby" est ainsi porté par une voix féminine, la flûte indienne savoureuse ainsi que quelques percussions dépaysantes. Les animaux que l'on voit pendant le générique du film sont ainsi sublimés par ce chant qui révèle le thème principal.
De toute évidence, Mychael Danna a été inspiré par le sujet qui lui a été proposé et nous livre une ode enchantée à faire rêver les plus terre-à-terre. 
Mattis B. (filmmuziek.com)


Pi's Lullaby (Life Of Pi - Mychael Danna) chanté par Bombay Jayashri :

The Hollies - I'm Alive : hit 1965

The Hollies est un groupe de rock britannique, formé en 1962 et toujours en activité. Il connaît un grand succès dans les années 1960 avec des singles comme I'm Alive, et constitue le troisième plus gros vendeur de disques britannique pour cette décennie, derrière les Rolling Stones et les Beatles.
Graham Nash, membre fondateur, devient par la suite l’un des chanteurs du supergroupe américain Crosby, Stills & Nash (and Young).
En 1965, le groupe se remet en question : il doit se démarquer pour continuer à avoir du succès. Le groupe arrête progressivement les reprises et enregistre des compositions personnelles : Yes I Will, I'm Alive (numéro 1 au Royaume-Uni), I Can't Let Go, Bus Stop, Stop Stop Stop… Toutes se classent dans le haut des charts anglais et américains où le groupe connaît un franc succès. Les compositions des Hollies sont pour la plupart de Nash, Clarke et Hicks, créditées sur les premiers albums à un certain « L. Ransford » pour des questions de place sur les disques Parlophone.



Charlie Mole - Extravaganza : flamboyant

Le compositeur Charlie Mole retrouve son fidèle compatriote anglais Oliver Parker après "Othello" (1995), "An Ideal Husband" (1999), "The Importance of Being Earnest" (2002), "Fade to Black" (2006) "I Really Hate My Job" (2007) et la trilogie "St. Trinian's".
"Dorian Gray" est l''adaptation du roman d'Oscar Wilde dans lequel un jeune homme accepte qu'un peintre fasse son portait. Alors que son image sur la toile se transforme, vieillit, lui conserve sa flamboyante jeunesse.

Charlie Mole est peut-être mieux connu à Hollywood que dans le Royaume-Uni en raison de la qualité des films dont il a composé la musique. Le score sombre et tendu qu'il a écrit pour Othello tient largement la comparaison avec ceux de James Horner, Danny Elfman ou John Williams" (US Soundtrack Review). Son score spirituel et élégant pour le film An Ideal Husband a remporté de nombreux prix internationaux et fait de lui un compositeur de premier plan international. La polyvalence de Charlie, c'est d'être aussi à l'aise pour écrire sur des films d'avant-garde (High Heels and Low Lifes), que de mettre son talent de songwriter pop/R&B au service d’artistes comme Chaka Khan, Kylie Minogue, Angie Stone, Ultra Nate, et Lenny Kravitz.







Pages Web de Charlie Mole :
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mardi 26 février 2013

Paul Leonard-Morgan - Dredd Soundtrack : dark electronica






















Paul Leonard-Morgan, compositeur écossais, a été choisi pour créer la musique originale de Dredd, le film de Pete Travis et Alex Garland qui relance au cinéma le personnage du juge Dredd, apparu en 1995 dans le film de Danny Cannon sous les traits de Sylvester Stallone.
On lui doit déjà notamment la bande originale de plusieurs saisons de MI-6 et du blockbuster "Limitless" (2011), film avec Bradley Cooper.
Dans l’univers de 2000 A.D., la police a fonction de juge, jury, et bourreau dès qu’une personne est soupçonnée d’un crime. Le juge Dredd est l’un des personnages récurrents. Le casting principal du film est constitué de Karl Urban (Priest, Red, Star Trek), Olivia Thirlby (Sex Friends), Lena Headey (Le Trône de Fer, Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor).
L'intention du compositeur était de produire une bande-son intemporelle, qui aboutit finalement à un croisement entre les genres club et ambient.
Cette fusion entre des morceaux dance-rock et des paysages sonores plus sombres et complexes fonctionne par elle-même dans l'album et traduit fidèlement la belligérance palpable du personnage principal.

Écoute intégrale de l'album ici






Pages Web de Paul Leonard-Morgan :
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Skipworth & Turner - Thinking About Your Love : oui j'y pense

Skipworth & Turner, duo masculin de R&B, c'est le clavier Rodney Skipworth (de Syracuse, New York) et le chanteur Phil Turner (de Memphis, Tennessee). En 1985, ils grimpent au numéro 1 des charts du U.S. Billboard Hot Dance Club Play avec la chanson "Thinking About Your Love", leur plus gros tube . Le titre atteint la 24ème place des UK Singles Chart, et un autre titre "Make It Last" se positionne à la 60ème place des mêmes charts en janvier 1989.
Le duo en lui-même est une combinaison étonnante qui est arrivée à un moment unique où émergeait la fusion entre le style gospel-R&B/soul du duo et la technologie des premiers synthés MIDI. C'est la même synergie qui a produit un son aussi excitant et inventif que celui incarné par des groupes comme The System.
Au répertoire du duo, on trouve aussi des morceaux mémorables qui vont de la dance la plus enfiévrée à la ballade la plus sirupeuse.





Écoute intégrale du EP (4 versions) ici
Rien que pour les looks de l'époque, jetez un oeil sur cette vidéo de la version live.

Old Man River - You're On My Mind : la fille aux yeux mutants

Installé à Tel Aviv depuis l'année dernière, Old Man River a passé ces derniers temps à s'imprégner de la scène musicale locale de cette ville dynamique, sans négliger pour autant ses proches. Témoin de la guerre, le troubadour itinérant poursuit néanmoins ses projets musicaux : une collaboration avec des réfugiés africains, un tout nouveau projet de reggae ska-roots... Old Man River n'en finit pas d'élargir sa créativité.


"You're On My Mind" est le premier single de son deuxième album "Trust" :



Écoutez la chanson "Shanti Aaye" ici et le remix de Luke Steele ici

Plus d'infos sur l'album "Trust" ici

Pages Web de Old Man River :
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lundi 18 février 2013

Blaudzun - Heavy Flowers : à fleur de peau

La couverture est complètement badass. Des légumes et des fleurs folkloriques, une finesse de trait psychédélique et un petit reflet rouge pour la hype. Johannes Sigmond écoute Johnny Cash depuis l'état embryonnaire et la débauche néerlandaise ne semble pas l'avoir dévié de cette noble inspiration. Blaudzun, c'est un projet d'une vivacité perçante et la voix – peut-être surjouée – sait faire flotter les aigus et faire vibrer les graves. On sent l'Amérique aérienne d'un Eddie Vedder et la finesse acoustique d'un Arcade Fire – groupe qu'il admire, par ailleurs. Heavy Flowers, son troisième album, est très sympathique et bien-vivant, ce qui peut mener à en discuter la conventionnalité. Les quelques passages post-classiques ambiants rendent sa classification moins évidente, même si l'appellation folk-pop semble la plus appropriée. La production est accomplie, les refrains sont plaisants, il est facile de snober la moitié des pistes mais moins facile de ne pas s'épanouir sur la douceur vacancière de certaines promenades baroques. 2012 n'attend que cette vitalité, et Blaudzun lui rend honneur.
paperblog.fr

Écoute intégrale de l'album ici





Vidéo de "Who Took The Wheel" ici


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Joe Luis Walker - Hellfire : venin évangélique

En tournée en France avec Jean-Jacques Milteau et Manu Galvin du 16 au 30 mars. Voir les dates ici

Enregistré à Nashville Tennessee, voici le nouveau brulot de Joe Louis Walker. Celui qui aligne quatre Blues Music Awards, et vingt quatre albums à son actif, nous présente ici Hell Fire. Une sacré volée de bois vert, ou le formidable guitariste signe sept compositions sur onze titres. C’est le batteur /compositeur Tom Hambrige, entre autres producteur de Buddy Guy, Susan Tedeschi et George Thorogood qui réalise cet album. Une promenade en compositions variés, ou la guitare incisive et rapide de Walker distille la note savante.
Inspiré aussi par Ligthing Hopkins , Albert King , Ike Turner , Freddy King , et bien sur Mike Bloomfield, qui dés 1968 inflencera fortement son propre jeu, le Californien n’a jamais trahit le blues du Mississippi . C’est toujours le cas ici, avec quand meme un avantage au rock et au rythm and blues ! Sur ce nouvel opus, les sonorités abruptes et tranchantes, découlent de plans de guitare rapides, précis et incisifs. C’est du pur Joe Louis Walker. Un produit qui se fend de blues tendus et de ballades plus soul par le génial guitariste qui fait notre bonheur depuis le milieu des années quatre vingt, époque ou il était avec Lucky Peterson et Robert Cray, la nouvelle vague montante du blues.
Un album à la thématique actuelle, qui oscille entre tradition et modernité pour la première collaboration de Joe louis Walker avec Bruce Iglauer président du fameux label de Chicago. A soixante trois ans, la guitare de Joe Louis crache ici un venin évangélique, métissé d‘un rock fougueux qui allie avec classe tradition et modernité. Remarquable !
Joel Bizon (chorusblues.com)

Article de "Liberation" ici

Écoute intégrale de l'album ici







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Alligator Records
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