vendredi 22 septembre 2017

La playlist de septembre est en ligne !

- LA PLAYLIST DE SEPTEMBRE -
 
Melmax et French Fried Music vous souhaitent une excellente rentrée et vous proposent de vous accompagner dans vos recherches musicales. N'hésitez pas à nous adresser vos briefs et à nous contacter !


Christophe : christophe.ffm@melmax.fr
 
Notre playlist de septembre est disponible en streaming ici et en téléchargement là
 
 
 
01. Dan Auerbach - Malibu Man
 
Waiting On A Song, deuxième album solo du Black Keys Dan Auerbach a squatté nos platines et nos baladeurs tout l’été et il s’apprête à rempiler pour l’automne. Il faut dire que ce disque regorge de pépites country-rock nonchalantes et accrocheuses saupoudrées d’épices soul laid back. En voici une preuve supplémentaire, si besoin était, avec ce « Malibu Man » superbement rétro, relevé de cordes, cuivres et choeurs. Irrésistible !
 
 
 
02. Animal House - Heaven
 
On se reprend bien volontiers une dose de revival garage pop 60’s avec le nouvel ep de ces australiens émigrés à Brighton UK. Le créneau frise la saturation mais leur marchandise est d’une qualité telle qu’elle devrait leur permettre de s’imposer sans peine sur la concurrence. Vivement l’album !
 
 
 
 
 
03. Mitski - My body's made of crushed little stars
 
C’est avec son quatrième album Puberty (2016) que nombre d’entre nous ont découvert Mitski. La jeune américano-japonaise basée à New York nous a conquis, telle une certaine PJ Harvey il y déjà vingt-cinq ans, avec ses chansons habitées qui, au delà de leur immédiate évidence pop, ne dévoilent toute leurs saveurs et leur complexité qu’après de nombreuses écoutes. Les prestigieux Pitchfork et Factmag ne s’y sont pas trompés : Puberty s’est retrouvé en bonne position dans leur classements de fin d’année. 
 
 
04. Odesza - Meridian
 
Après le carton surprise de leur premier album In Return et les longues tournées internationales qui ont suivi, le duo américain Odesza était attendu au tournant et se devait de délivrer une suite à la hauteur des espoirs suscités. Défi relevé haut la main avec A Moment Apart disponible depuis le 8 septembre dernier (soit trois ans jour pour jour après son prédécesseur). Un album-fleuve (16 titres) qui témoigne de l’évolution des deux producteurs : un son plus mature, des atmosphères élaborées, un univers émotionnel d’une grande richesse mêlant nostalgie, optimisme et espoir avec juste ce qu’il faut d’emphase pour conquérir les masses. Vous n’avez pas fini d’en entendre parler. 
 
 
 
05. Eamon - You and only you
 
Si l’on devait élire un successeur à la regrettée Amy Winehouse alors l’angeleno Eamon pourrait bien recueillir nos suffrages. Une même faculté à marier classicisme soul intemporel et techniques de production contemporaines, aisance vocale impressionnante, et surtout cette façon d’habiter la moindre syllabe prononcée d’une belle intensité. Son nouvel album Golden Rail Motel vient de sortir après un hiatus discographique de dix ans et on lui souhaite un succès comparable à celui du Back to Black de la grande Amy.
 
 
06. Yan Wagner - It was a very good year
 
Avec son premier album sorti en 2012, le jeune français Yan Wagner s’était placé en bonne position sur l’échiquier d’une pop synthétique en descendance direct des pionniers des années 80, Depeche Mode et New Order en tête. Cinq ans plus tard il récidive avec This Never Happened, deuxième opus dont l’une des pièces maîtresses est cette reprise électronique du standard de Frank Sinatra, écrin idéal à on timbre profond de crooner des temps modernes.
 
 
 
07. Nicholas Britell - La grande valse (part I & II)
 
A 37 ans Nicholas Britell est l’un des compositeurs de musiques de films les plus prometteurs de sa génération. On l’a tout d’abord découvert avec 12 Years a Slave de Steve Mc Queen, puis ce fût The Big Short avant l’explosion grâce à son score pour Moonlight, oscar du meilleur film 2017. « La Grande Valse » est un bel exemple de son talent et de cette capacité rare à esquisser des thèmes d’une grande puissance émotionnelle avec pudeur et délicatesse, loin de l’emphase et de la grandiloquence embarrassantes qui caractérisent de trop nombreuses B.O. hollywoodiennes. 
 
08. Fink - Cracks appear
 
Quelques mois après une parenthèse blues bien sentie (Fink’s Sunday Night Blues Club Vol.1, sorti en début d’année), Fin Greenall est déjà de retour avec Resurgam, sixième album studio, conçu en compagnie de l’ingénieur du son/producteur Flood (U2, Depeche Mode, PJ Harvey). Cette nouvelle collection de chansons impressionne et passionne une fois de plus par la richesse des compositions, la luxuriance de la production, la profondeur des atmosphères, la justesse des sentiments et vient ajouter un nouveau chapitre de taille à une discographie déjà irréprochable.
 
 
 
09. The Bricks - Give me your love
 
Entre rock panoramique, stadium pop et tendances électroniques, le collectif anglais The Bricks est bien difficile à cerner… Ce titre de leur tout dernier EP sorti en début d’année vient encore épaissir le mystère. Cette fois c’est à la soul music qu’ils accordent un traitement de faveur : écriture inspirée, arrangements soyeux, production soignée et interprétation à fleur de peau, telles sont les marques de fabriques des morceaux signés The Bricks. 
 
10. Crown City Rockers - Weekend Soul
 
Les oubliés Crown City Rockers d’Oakland, California, méritent d’être redécouverts. Leur hip hop jazzy et joué avec des vrais instruments (à l’instar de celui de The Roots, auxquels on les a souvent comparés) n’a rien à envier aux ténors du genre que sont De La Soul ou A Tribe Called Quest. Ce titre est extrait du EP Weekend Soul paru en 2004. 
 
 
 
LIENS
 
 
 
 
 

vendredi 15 septembre 2017

Givenchy s'offre "Enjoy Yourself" de A+ pour sa nouvelle campagne Gentleman



Une campagne Givenchy est toujours un événement. Le nouveau film de la célèbre marque française pour son eau de toilette "Gentleman" ne fait pas exception à la règle. 


Imaginé en 1975 par Hubert de Givenchy, Gentleman apporte à l'eau de toilette une identité puissante et frondeuse. L'homme Givenchy Gentleman est décidé et sûr de lui. Elegant, fier de son apparence, c'est un homme contemporain qui capte les émotions de son époque et représente la séduction masculine intemporelle, "archétype cool et sexy dont la masculinité n'exclut pas la sensibilité et la générosité".
La musique tient une place de choix dans ce nouveau spot au noir et blanc classieux : s'ennuyant à une soirée un peu coincé, l'Homme Givenchy (ici incarné par l'acteur Aaron Taylor-Johnson) met un disque vinyle sur la platine, se met à danser et entraîne avec lui quelques-un(e)s des convives. Le disque en question c'est "Enjoy Yourself", standard hip hop de 1999 signé A+ et produit par Ty Fyffe. Le morceau est basé sur un sample de la célèbre adaptation disco de la cinquième symphonie de Beethoven par Walter Murphy. On y entend également un échantillon de la chanson du même titre des Jackson 5. Bref, tout cela fonctionne à merveille. Enjoy Yourself !