lundi 31 décembre 2012

Netsky - Netsky 2 : torture test de baskets

Petit Boris ne deviendra pas grand … il l’est déjà ! Par la taille certes, mais surtout par le talent. Le démontre ce deuxième album du projet électro de cet Anversois mieux connu sous le nom de Netsky, et simplement intitulé Netsky 2. Comme son prédécesseur sorti en 2010, ce disque est un recueil de tubes électrisants, trempés dans un moule drum n’bass ; un style qui a le défaut de provoquer rapidement la lassitude, via un rythme inamovible et peu aidé par des mélodies généralement primaires. Boris Daenen évite ce piège avec brio, alternant tout au long de son menu les sauces dub step, hip hop ou raggamuphin, tant et si bien que jusqu’au quinzième et dernier titre, l’ennui pointe rarement le bout de son nez.
Garnis de beats sulfureux et de refrains accrocheurs, des titres comme Love Has Gone ou Come Alive sont imparables, de ceux que l’on réécoute encore et encore, et qui ne laissent aucune chance à la passivité. A côté des titres instrumentaux, on appréciera les diverses participations vocales de Diane Charlemagne ou Bridgette Amofah dont l’éclat apporte du soleil à ces compositions qui, à la base, ne manquent déjà pas de chaleur. Mention spéciale pour Selah Sue sur Get Away From Here ; la plus célèbre Louvaniste au monde offre une prestation sobre mais efficace, qui crée là un contraste intéressant. Vers la moitié de l’album, la griffe de Boris se fait toutefois moins ressentir, avant que surgisse Puppy, un hymne sautillant, charmant et dynamique à la fois. L’album se clôture sur Drawing Straws, dans une veine purement drum n’bass.
Netsky 2 est une véritable compilation électro sur laquelle son auteur étale ses capacités et sa créativité. On ne pourra lui reprocher que l’absence d’un véritable fil conducteur.
lefil.skynetblogs.be









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mardi 18 décembre 2012

Capsula - In The Land Of Silver Souls : énergie brute

Rising Mountains“, précédent album sorti en 2009, avait déjà levé le voile sur l’énorme potentiel de Capsula, trio d’origine argentine qui criait alors vouloir devenir un des meilleurs groupes live de sa génération. Depuis, de son port d’attache qu’est devenu Bilbao, il n’a donc cessé de prendre la route, d’additionner les bornes, en passant par les plus grands festivals. Ainsi, sans jamais en avoir l’air, sans jamais rayer le parquet, bien assis sur sa base punk garage psyché consolidée à chaque écoute des Stooges, Velvet Underground et Television, le groupe sort l’artillerie, balance la sauce avec générosité, histoire de prouver que, dans le genre, on peut encore avancer rapidement tout en gardant les oeillères grandes ouvertes. A l’occasion de “In The Land Of Silver Souls”, en quatorze titres de haute facture et avec une assurance qui fait envie, Capsula exploite alors ses nombreux atouts. Dualité du chant, groove, mélodies, et riffs de guitare chauffés au fer roug font de ce nouvel opus l’illustration incarnée de cet état d’esprit qui place définitivement les trois dans la course, le vent bien dans le dos. Inconnu il y a encore quelques mois, ils ont consolidé la moindre de leurs fissures pour mieux balancer un bon parpaing dans la gueule d’un public rock qui croyait avoir déjà tout entendu de la discographie paternelle. Plus psychédélique encore que par le passé mais toujours doté d’une redoutable efficacité, cet album - certainement un des meilleurs dans le genre cette année - déborde de brûlots rock (”Town Of Sorrow”, “Hit’n'Miss”, “In The Land Of Silver Souls”) qui ne manqueront donc pas de servir une ambition couillue, mais manifestement réaliste.
via mowno.com

Écoute intégrale de l'album ici

Vidéo de "Hit N Miss", premier single de l'album :



Et 2 vidéos live qui traduisent bien la formidable énergie du groupe : le nouveau single "What’s In The Mirror" au Helldorado et  "Communication" à la radio KEXP.

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vendredi 14 décembre 2012

Campfire OK - When You Have Arrived : coeurs légers

Campfire OK, de Seattle, fusionnent folk atmosphérique, indie pop, et harmonies vocales pour créer un son bien à eux mais enraciné dans la tradition d'expérimentation musicale et de collaborations de leur ville natale.
Banjo, cors, guitare acoustique, dark psychédélia et odes à la joie jaillissent de leurs chansons. Le résultat est un son qui enfle tel l'orage approchant, tout aussi susceptible de s'évaporer en un beau ciel bleu.
Campfire OK est d'abord la création du compositeur Mychal Cohen (chant, piano, guitare), qui, en 2010, a commencé à enregistrer ce qui allait devenir le premier album de CFOK, Strange Like We Are. Le multi-instrumentiste Andrew Eckes (banjo, guitare, trompette) rejoint le studio, et l'album sort en février 2011. Avec des performances live à l'horizon, le batteur Brandon Milner est appelé pour adapter les chansons à la scène. En 2012, le bassiste Aaron Harvey entre en urgence dans le processus évolutif de CFOK.
Le groupe se prépare actuellement à la sortie de leur deuxième album, When You Have Arrived, et sera en tournée sur les scènes des États-Unis et du Canada dans les prochains mois. Les fans de CFOK encensent leurs performances live et les médias ne sont pas en reste.
Campfire OK est une de ces belles entités en perpétuel bouillonnement créatif, mais qui excelle à écrire des chansons concises. Le groupe repousse les limites du phénomène revival, en incorporant avec aisance une subtile modernité à la structure patinée de leurs chansons.


"Wishing You The Best", 1er single de l'album :


"Whereabouts", 2ème single de l'album :



Vidéo de "Our Hearts Beat Light" featuring Melodie Knight ici

Écoutez "Strange Like We Are", leur précédent album de 2011 ici

Interview de Melodie de Campfire OK


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Lil' Ed & the Blues Imperials - Jump Start : blues incendiaire

Déjà le 8ème disque de Lil'Ed et de ses complices, les Blues Imperials, sur le label chicagoan de Bruce Iglauer (Alligator). Jamais un de leurs albums n'a été mis en avant dans ABS, à croire qu'une qualité toujours excellente de compact en compact ne saurait en détacher un plutôt que l'autre. Celui-ci n'échappe peut-être pas à la règle sur le fond, mais Lil'Ed et ses complices (Michael Garrett, guitare - James “Pookie” Young, basse - Kelly Littleton, drums) nous offrent 14 titres tellement aboutis que nous avons littéralement craqué. Aux énergiques If You Weere Mine et Musical Mechanical Electric Man succèdent les blues profonds You Burnt Me ou My Chains Are Gone en tempo lent, absolument superbes. Tout comme l'est le jeu de slide de Lil'Ed, à l'évidence l'un de ceux qui se rapprochent le plus de celui des grands maîtres du Chicago blues d'après-guerre, comme on le perçoit nettement sur World Of Love. Lil'Ed est un artiste fidèle à son groupe, à son label, au blues urbain de Chicago, à son humour (No Fast Food), à son énergie sur scène, à sa bonne humeur, et un génie à la slide. Ce genre de disque donne envie de dire « merci ».
Marcel Bénédit (absmag.fr)

Lil Ed & The Blues Imperials ont reçu 2 nominations pour les "2013 Blues Music Award" dans les catégories "Band Of The Year" et "Traditional Blues Male Artist Of The Year".





Alligator
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mercredi 5 décembre 2012

Colour The Atlas : cinematic folk

Colour The Atlas. Retenez bien ce nom. Un quatuor dont les membres ont 19 ans seulement. Des jeunes amis issus de la ville de Swindon au sud-ouest de l’Angleterre qui jouent ensemble depuis deux ans.
Colour The Atlas se prépare à lancer un premier EP éponyme de quatre titres. Le résultat est étonnant. La musique est originale et complexe. Les voix sont harmonieuses, en particulier celle de Jess Hall qui parvient à faire passer les émotions aisément. Et surtout, Colour The Atlas joue non seulement avec brio, mais le groupe affiche une maturité surprenante et joue en retenue comme The XX. Enfin, les mélodies sont très accrocheuses...
Dans le folk-indie, voici un groupe marqué par la promesse d’un bel avenir. À suivre.
http://el-tino.blogspot.fr





Titres du EP :
  1. Snow
  2. Satellites
  3. The Maker
  4. Shockwaves




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Rick Estrin & The Nightcats - One Wrong Turn : attention virage

Rick Estrin est l'un des meilleurs harmonicistes de blues contemporains. Un disciple des plus grands souffleurs noirs du passé ; et tout particulièrement de Little Walter et Sonny Boy Williamson II.
Il s’est forgé une solide réputation auprès de ses pairs et des passionnés du blues. Rick a aussi une forte personnalité. Sa dégaine est très personnelle : les traits du visage découpés au couteau, la mine patibulaire, les fines moustaches, toujours vêtu de costumes d'une autre époque. Il est devenu le leader des Nightcats, en 2008. Dès 1976, ce combo était considéré comme un relais vivace et talentueux du Chicago blues urbain. Ce qui s’est traduit par la confection d’une bonne douzaine d'albums, tous publiés sur l'un des plus prestigieux labels de la Cité des vents, Alligator, une écurie créée et toujours conduite par Bruce Iglauer.
Rick est soutenu par un excellent backing group. En l’occurrence le Danois Chris ‘Kid’ Andersen à la guitare, Lorenzo Farrell à la basse et occasionnellement aux claviers ainsi que J. Hansen à la batterie. Estrin et ses acolytes sont de bons compositeurs et ils ont signé les douze plages de ce ‘mauvais virage’! Rick est un brillant lyriciste. Il est ainsi responsable de textes originaux qui décrivent des situations prêtant souvent à sourire.
Tous les titres détaillés sur musiczine.net

Rick Estrin and the Nightcats ont reçu 3 nominations pour les "2013 Blues Music Awards" : "B.B. King Entertainer Of The Year", "Band Of The Year" et "Instrumentalist Of The Year - Harmonica".
Kid Andersen est nominé pour le titre de "Gibson Guitar Guitarist Of The Year".





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Alligator

mardi 4 décembre 2012

Two Fingers - Vengeance Rhythm : toi ma poupée je vais t'faire ta fête !

Alors qu’est sorti l’album, ainsi que le double single « Sweden b/w Razorback, Two Fingers nous donne encore de quoi rendre l’ambiance mille fois plus explosive encore, pour ne pas dire plus.
En effet, avec ce nouveau single, plus exactement un nouveau morceau, ne figurant pas sur l’album, Amon Tobin nous propose un voyage tout en images avec un clip littéralement explosif, qui détruit absolument tout sur son passage. En trois minutes, rien ne résiste. Et la musique de Two Fingers, intitulée à très juste titre « Vengeance rhythm », accompagne à merveille les images, finalement sorties tout droit de l’imaginaire d’un enfant… Cruel constat !
La nouvelle bombe lâchée fera peut-être autant de bruit, qui sait ? Peut-être davantage même que l’album lui-même grâce à (j’espère pas à cause de) un clip à prendre complètement au second degré.
Je me répète, mais Amon « Two Fingers » Tobin a lâché un mix-live gratuit peu avant la sortie de Stunt Rhythms, essayez d’aller en profiter.
heepro.wordpress.com





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samedi 24 novembre 2012

The Heavy enflamme le Grand Journal de Canal Plus !

Canal Plus, jeudi 22 novembre 2012.
Changement exceptionnel de Capitaine ce soir en plateau, ERIC CANTONA remplace Michel Denisot pour une spéciale FONDATION ABBE PIERRE sur le mal-logement .

Prenez du rock, du gospel, un peu de sons jazzy, du blues, une pincée de hip-hop, de la soul, du funk et de la pop… mélangez le tout et vous obtiendrez le troisième album de THE HEAVY, “The Glorious Dead” ! Aucun mot ne saurait exprimer leur musique, ni un titre live… mais DEUX MORCEAUX en LIVE au GRAND JOURNAL de Canal + si ! Ça tombe bien, ils y étaient ce jeudi. On se regarde ça ?
pias.com


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Écoutez le précédent album "The House That Dirt Built" (2009) ici 
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mardi 20 novembre 2012

Michael Burks - Show of Strength : l'homme de fer

L'Iron Man (puisque tel était son surnom) s'est brisé un funeste jour de mai 2012, alors qu'il revenait d'une tournée européenne.Il avait 54 ans et venait de boucler son 5eme opus "Show of Strength"
Michael Burks, originaire de Milwaukee (Wisconsin) pratiquait un blues-rock puissant , graçe à une attaque de guitare impressionnante, chargée de feeling et d'émotion comme on a rarement eu la chance d'entendre, sauf peut-être chez Albert King, une des influences majeures de Burks, qui comme son maître jouait souvent sur une Gibson Flying V.
L'écoute de ce "Show of Strength" ne fait que confirmer l'immense perte que le monde du blues vient de subir avec la disparition de ce géant. Ce disque se situe dans la droite ligne du précédent "Iron Man" sorti en 2008 et qui était déjà une grande réussite. On imagine sans mal ce que devaient être ses performances scéniques, dont l'intensité lui avait valu ce surnom d'Iron Man !
Que dire de plus , sinon que sa courte mais remarquable discographie vaut le détour, 4 disques chez Alligator (tous de haute volée!) et un premier auto-produit, et difficilement trouvable.
Jean-pascal Guillet (amazon.fr).

Écoute intégrale de l'album ici

Titres représentés en France par FFM :
2. Take A Chance On Me, Baby
5. Cross Eyed Woman
6. Little Juke Joint
9. Since I Been Loving You
11. What Does It Take To Please You





Plus d'infos ici

mardi 13 novembre 2012

Jonathan Goldstein - Cyclorama : atmosphères

Jonathan Goldstein est un compositeur de musique de film britannique. "Cyclorama" est son premier album d'instrumentaux, un mix de pièces classico-contemporaines qui révèlent progressivement une histoire, comme un cyclorama, cette toile de fond incurvée utilisée au cinéma ou au théâtre. Il a été enregistré dans une église de Londres choisie pour son acoustique envoûtante.
Goldstein a commencé sa carrière en tant que Directeur Musical de la Royal Shakespeare Company puis fut assistant de Christopher Palmer, légendaire orchestrateur, sur la bande-son du film "Cape Fear" ("Les nerfs à vif" de Scorcese), et les ré-enregistrements de la musique de Bernard Hermann pour "Taxi Driver" sous la direction de Elmer Bernstein.
Parmi les interprètes de cet album, le fameux Balanescu Quartet entouré de solistes remarquables, ainsi que Grace Davidson, soprano de renommée internationale, entendue notamment sur la bande-son de "Pirates des Caraibes" composée par Hans Zimmer.
La musique de Goldstein génère un fort pouvoir évocateur. Mélodique et atmosphérique, elle reprend des éléments de la musique minimaliste et du folk.
Jonathan écrit aussi pour la télévision et la publicité.

Écoute intégrale de l'album ici









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mardi 6 novembre 2012

Dutch Uncles - Out Of Touch In The Wild : les tontons bataves

"Fester" est single de la semaine sur Les InRocKuptibles
Lire l'article ici


On retrouve avec joie ces tontons bataves de la banlieue de Manchester, avec un nouveau titre qui confirme la bipolarité de ces érudits, à la fois capable de dénicher une mélodie innocente et imparable, pour ensuite la malmener à travers mille filtres et chicanes. Pour faire plus simple et imagé : ils veulent être à la fois Vampire Weekend et King Crimson. De ces tergiversations, Fester se fiche royalement, disséminant dans son passage euphorie et mieux-être. Merci tontons.
JD Beauvallet (lesinrocks.com)


Écoute intégrale de l'album ici


Vidéo de "Fester", titre extrait du prochain album "Out Of Touch In The Wild", prévu pour janvier 2013 :



Écoutez l'album "Cadenza" (2011) ici
Vidéo du titre "Cadenza", extrait de l'album éponyme ici


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Discographie

mercredi 10 octobre 2012

Flying Lotus - Until The Quiet Comes : voyage dans l'éther

L’américain poursuit son long rêve éveillé, bien entouré et taillé pour la légende.
On se souvient de Cosmogramma, troisième album du producteur californien à l'aura mystique, bâti peu après la disparition de sa mère. On se rappelle de cette impression tenace de plongée électronique entre la vie et la mort, entre rêverie sans fin et spiritualité élevée. Apatride des genres, Flying Lotus y domptait, en génial Monsieur Loyal, hip-hop, soul, beats ciselés et free-jazz, sans jamais se laisser enfermer. Deux ans plus tard, le rêve éveillé continue, plus fort, plus réel encore.
Avec toute une flopée de guests (Thom Yorke, Erykah Badu, Thundercat), Steven Ellison invite cette fois à un demi-sommeil planant. Sur Until the Quiet Comes, tout ne semble que rondeurs et beats de coton, luxe, calme et volupté. Le calme ne dure pourtant jamais longtemps chez Flying Lotus. D'abord douce, la rêverie devient cauchemar. Pas celui qui provoque cris et sueurs froides, mais celui qui inquiète, qui rôde sans montrer son vrai visage.
Jamais rassuré, on évolue ici comme en apnée, sans savoir si l'electro imprévisible et affranchie du maître va donner des branchies ou couler ce corps que l'âme a quitté pour flotter bien au-dessus de la ligne d'horizon. En position du lotus, évidemment.
Ondine Benetier (lesinrocks.com)

En concert à La Machine du Moulin Rouge le 6 novembre 2012
Pour célébrer cette sortie, Lotus embarquera pour sa plus grande tournée, passant par des villes dans toute l’Amérique du Nord, le Royaume Uni et l’Europe sur une période de 3 mois. Flying Lotus est le centre d’un réseau musical qui s’étend bien plus loin que la vibrante Los Angeles et regroupe tant d’individualités de même opinion. – que ce soit Earl Sweatshirt qui le rejoint sur scène à Coachella cette année, l’excentrique camarade d’Odd Future Hodgy Beats qui collabore sur des mixtapes, ou FlyLo qui passe du temps en studio avec SchoolBoyQ de Black Hippy. Tout de ce mélange des styles et la fonte des genres de Flying Lotus a contribué de façon significative à transformer la musique, dans un sens qui attache une grande importance à la cohésion artistique et à la profondeur conceptuelle. Cependant, il fait ces bonds intellectuels sans oublier la primordialité d’une ligne de basse ou l’oscillation libre d’un beat – de la même manière que nombre de maîtres de la soul music ont infusé leurs chansons amoureux et danseurs avec des sous-entendus brillants et grisants pendant des décennies. Until The Quiet Comes suit cette tradition tout en découvrant un chemin bien à lui, qui est la marque d’un futur classique.

Écoute intégrale en avant-première de l'album ici





La sortie de l'album est accompagnée d'un court-métrage teaser impressionnant.
Crédits musiques, par ordre d'apparition :
— See Thru To U (feat. Erykah Badu)
— Hunger (feat. Niki Randa)
— Getting There (feat. Niki Randa)



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mardi 9 octobre 2012

Fink - Wheels Turn Beneath My Feet : captivant

Après son superbe album Perfect Darkness sorti en 2011, Fink annonce la sortie du premier album live de son groupe, sorte de documentaire sur l’énorme « Perfect Darkness Tour ».
Composé de 13 enregistrements live jamais sortis auparavant venant de villes européennes aussi variées que Paris, Amsterdam, Prague, Vienne et Londres, l’album inclus les titres préférés des fans tels que « Sort of Revolution », « This Is The Thing », « Fear Is Like Fire », « Yesterday Was Hard On All Of US » et « Berlin Sunrise ». L’album est présenté dans un somptueux livret relié de 84 pages, dans lequel se trouve un véritable trésor de photographies lives par le photographe renommé Tommy N Lance. Il sera aussi disponible en vinyle dépliant, et capture parfaitement les prestations lives passionnées de Fink.
Avec 20 000 billets vendus et 14 pays visités dans toute l’Europe, le « Perfect Darkness Tour » a vu Fink collaborer les concepteurs de 59 Productions, déjà récompensés. Ensemble, ils ont conçu une installation de lumières sur mesure au côté de projections customisées avec comme résultat un environnement scénique très dynamique et totalement unique pour la musique.
En emmenant le show un niveau au-dessus, le groupe sera de retour sur les routes en novembre, non seulement avec une scène améliorée, mais aussi avec deux musiciens supplémentaires aux cordes et aux claviers. Le « Wheels Tour » passera par la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, les Pays-Bas, l’Angleterre, la Belgique et la Pologne sur une période de trois semaines, avec pour commencer la tente du Cabaret Sauvage à Paris mardi 6 novembre, et pour finir un retour à Londres au Shepherds Bush Empire mardi 27 novembre.
Après la sortie de quatre albums studio acclamés par la critique, et un album live très attendu, Fink devient doucement mais sûrement l’un des artistes britanniques les plus captivants et singuliers. Wheels Turn Beneath My Feet capture Fink à son apogée. Musicien dont le talent fait taire les salles, et accompagné de Guy Whittaker à la basse et Tim Thornton aux percus et à la guitare, Fink crée l’un des spectacles live les plus beaux et les plus atmosphériques du moment.
pingpong.fr

Écoute intégrale de l'album live (2012) ici et de "Perfect Darkness" (2011) ici





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Pop Levi - Medicine : vite, un docteur !

Quand on lui demande d’où l’inspiration pour ce nouvel album lui est venue, Pop Levi répond : « Il a été enregistré par une autre version de moi dans une dimension parallèle, puis a été transmis à cette version de moi durant de longues sessions de caisson d’isolation ». J’espère que vous suivez, car voici la suite. « J’ai essayé de retranscrire les morceaux aussi fidèlement qu’il m’ont été transmis par mon autre moi. Bien qu’un réenregistrement précis eût été impossible, j’espère que vous, ainsi que toutes mes autres versions penserez : « C’est de la bombe ! » » Et ce ne sont pas des paroles en l’air, il y croit dur comme fer. Enregistré dans trois home-studios construits pour l’occasion (en Norvège, en Grèce et à Los Angeles), Medicine traduit l’obsession de Pop Levi pour Prince et la frotte à son amour pour Bolan, y ajoute un peu de Paul McCartney, un peu des Stooges des premières heures, un morceau de Lindsey Buckingham et même un soupçon de Peter Gabriel. Tout cela pour un album qui filtre de la pop bubblegum à travers un rituel satanique et du classic rock, un des albums les plus bizarres, les plus drôles et les plus singuliers que vous êtes susceptibles d’écouter en 2012.
Le tout laisse tous les autres fournisseurs de pop-rock à base de guitare sur le carreau, un peu plats, fades. Pop combine des techniques de prod sauvages à des riffs de guitare massifs : que demander de plus ?
Donc bien sûr, rien ne vous empêche de continuer avec vos trucmuches et autres machins choses, votre sentiment cool, sûr et de bon goût sur ce que tout le monde pense que tout le monde fait. Pas de soucis. La vie ne dure qu’environ quatre-vingts ans après tout, et mieux vaut passer la majorité de cette période à vous soucier de votre apparence aux yeux des gens qui vous entourent. Ou alors, montez donc à bord du véhicule d’un doudingue glam-funk multidimensionnel, et pour une fois, plongez sans savoir où vous atterrirez. Ni même si vous vous en souciez.
Finissons sur ces mots du concerné : « A ranger dans le dossier : Rock du futur, vous alourdira l’âme. » La messe est dite.
pingpong.fr

Medicine sortira le 12 novembre prochain sur Counter Records

Écoute intégrale de "Strawberry Shake EP" (4 titres) ici 





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The Juliets - Perfect Season : rock et baroque

The Juliets ont choisi d'attaquer la musique pop avec des archets et des cordes. Ce quintet de Detroit se distingue des groupes similaires tels qu'Arcade Fire en utilisant les éléments orchestraux d'une manière plus fonctionnelle qu'ornementale.
Le chanteur Jeremy Freer (piano, guitare) interprète des airs catchy que Sarah Myers (violon) et Anthony Marchese (violoncelle) subliment en de complexes compositions aux arrangements créatifs.  Jaclyn Phillips (batterie) et Ashton Hopkins (basse) assurent une section rythmique explosive qui laisse s'épanouir cordes, piano, guitare et chant.
The Juliets affichent les influences de la Motor City, la ville sinistrée de Detroit, à travers les thèmes  du désir, de la beauté décalée et de la persévérance. Rock et baroque !

Écoute intégrale de l'album ici

Interview ici





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lundi 8 octobre 2012

Two Fingers - Stunt Rhythms : infrabasses

Amon Tobin ne suit que son propre beat. Dans sa carrière qui dure depuis plus de dix ans déjà, il a souvent été assimilé à certaines scènes et/ou styles musicaux, sans jamais y appartenir. Il a toujours fait de la musique tel qu’il le voulait, en faisant abstraction de ce que les autres pensaient. Toujours à faire preuve d’une attention particulière pour le détail sonore, faisant ainsi de sa musique une œuvre bien plus riche en textures, plus belle et plus brute que celle de n’importe qui d’autre.
Ne vous y trompez pas : avec Stunt Rhythms, il s’agit bien de beats et de basse. L’album prend pour modèle « Fools Rhythm » (présent dans l’album), l’un des tracks qui s’est démarqué du boxset « XX » célébrant les 20 ans de Ninja Tune : un mélange contagieux de mélodie, de beats pointus et de basse grondante.
Bien que l’amour d’Amon pour les basses les plus basses mènera les plus paresseux à faire des comparaisons avec le dubstep, Stunt Rhythms doit plutôt être vu comme une lettre d’amour au hip-hop : celui d’une culture fraiche, jeune et innovante dans laquelle on montre tout simplement que l’on est le meilleur dans notre domaine, plutôt que celui du consumérisme rampant de, voyons voir, « Stunt 101 » de la G-Unit.
Ainsi, alors qu’on peut dire de tracks comme « Snap » qu’elles démontent pièce par pièce le hip-hop classique pour l’assembler en de toutes nouvelles formes, des titres plus uptempo comme « Razorback » se rapprochent plus d’une bande son d’un futur style de popping qui reste à inventer. Essayez de visualiser Mantronix comme un camion Kenworth K100. Vous y êtes ? Et bien Two Fingers est ce qu’il arrive quand le camion se transforme en Optimus Prime.
Sans compromis, musclé et puissant, la musique de Two Fingers est aussi pleine de touches subtiles, d’humour et d’un rythme souple. En fin de compte, quand on y pense bien, ils se la pètent.
Pingpong

Écoute intégrale de l'album ici






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mercredi 3 octobre 2012

Black Pistol Fire - BIg Beat' 59 : incandescent

Auteur l’an dernier d’un premier album prometteur mais trop impersonnel pour marquer les esprits, Black Pistol Fire remet déjà le pied à l’étrier, apparemment bien décidé à s’émanciper des pesantes comparaisons dont il faisait l’objet. A l’image de sa pochette bien plus réussie que son ainée, ce “Big Beat’ 59″ annonce la couleur : c’est un rock incandescent, baigné d’un son live authentique, et ancré dans la tradition américaine que le duo décline le temps de onze titres, tous reflets d’un registre resté fidèle à ses racines blues garage mais plus varié qu’autrefois. Une performance pour deux musiciens seulement, et la preuve que Eric Owen (batterie) et Kevin McKeown (guitare/chant) se sont appliqués à creuser un peu plus profondément ce qu’ils ne faisaient que survoler l’an passé…
Ainsi, si les adeptes de air guitar pour qui gratter dans le vide à la moindre détonation électrique est devenu un réflexe naturel, trouveront forcément de quoi faire avec les barils de riffs que ce disque contient (”Stripes Or Keys”, “Drop The Needle”), Black Pistol Fire sait aussi plus qu’auparavant nous emmener sur des terrains nouveaux faisant incontestablement la richesse de ce deuxième album. Car à n’en pas douter, au delà de quelques titres qui n’échapperont pas à un rapprochement inévitable avec les maitres Black Keys et White Stripes (”Busted & Blue”, “Slow Burn”), “Big Beat’ 59″ possède assez d’arguments pour exister par lui-même, que ce soit par la grâce d’un arrangement brut mais bien senti (la guitare de l’entame “Beelzelbub”), d’un riff fédérateur (”Crows Feet”), du groove (”Dead Love”), d’une mélodie entrainante (”Hot Mess”), ou tout simplement d’un sens nettement plus aiguisé de la composition (l’excellent “Young Blood”, “Lay Low”). De quoi faire passer ces deux potes de groupe quelconque à sérieux outsiders.
mowno.com


Écoute intégrale de l'album "Big Beat '59" (2012) ici






3 vidéos extraites de l'album éponyme "Black Pistol Fire" (2011) : 



Suffocation Blues
Sort Me Out
Plus d'infos ici


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mardi 2 octobre 2012

Alessi Brothers - Oh Lori : parce que vous le valez bien

Les Alessi brothers sont un duo américain auteur compositeur de musique pop.
Les deux frères jumeaux (Bill (Billy) Alessi and Bob (Bobby) Alessi) sont nés le 12 juillet 1953 à Long Island, dans l'état de New-York.
En 1977, ils sont septièmes dans le classement des singles anglais avec leur titre Oh Lori, classé parmi les dix meilleurs titres dans sept autres pays.
Les Alessi Brothers ont enregistré cinq albums chez des grandes compagnies de disques. Ils ont vendu au total huit millions d'albums à travers le monde et ont participé à une tournée avec Andy Gibb sur son "Shadow Dancing tour".
Billy and Bobby Alessi ont collaboré avec Art Garfunkel sur son album "Fate for breakfast", sorti en 1979, principalement en faisant les chœurs.
Les 2 jumeaux ont aussi composé de nombreux jingles de campagnes publicitaires aux État-Unis. Billy a assuré le générique de Coca Cola Light pendant 14 ans et a travaillé avec des grands de la musique tels qu' Elton John, Michael McDonald et Whitney Houston.




Écoutez la version de Laurent Voulzy ici

mardi 25 septembre 2012

Summer Camp - Welcome To Condale : vive la colo

Produit par le bassiste de Pulp, le duo londonien envoie sa Delorean en 1983.
Certains collectionnent les coffres à bijoux, d’autres les malles à double fond. Il semblerait bien que Jeremy Warmsley soit de ces derniers. Alors qu’on le connaissait depuis son plus jeune âge orfèvre de pop-songs aussi grandiloquentes que gracieuses, le Franco-Anglais de Londres se sépare de son costume d’arrangeur fou pour s’essayer à l’electro-pop.
Accompagné de sa femme Elizabeth Sankey, dont on ne louera jamais assez le timbre flamboyant, il a donné vie à Summer Camp à travers une poignée de morceaux disséminés sur le net, où le duo mettait brillamment en musique sa nostalgie des eighties.
Si Welcome to Condale porte encore en lui les quelques morceaux sucrés des débuts (Summer Camp, Ghost Train), il convoque aussi des claviers et beats plus froids (I Want You). Il saute allègrement dans les clichés de la pop Gameboy pour mieux se les approprier (1988, Better off without You). Le résultat, fatal pour les clubs et les coeurs, ne donne qu’une envie : retourner en colo.
lesinrocks.com

Écoute intégrale de l'album ici





Always EP (2012) : écoute intégrale ici


"Young" EP (2010) : écoute intégrale ici


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Kid Koala - 12 bit Blues : hommage au blues

Kid Koala est un turntablist canadien. Depuis 2000 il sort ses albums sur Ninja Tune en même temps qu’il collabore à divers projets notamment avec Dan The Automator, Gorillaz ou Mike Patton sur Lovage et Peeping Tom. Cette année, il sort 12 Bit Blues.
Toutes les pistes s’appellent Bit Blues. Effectivement, pas la peine d’en rajouter, c’est exactement de ça dont il s’agit. L’album est un hommage de Kid Koala au blues d’antan. Il joue chaque piste à la main, à partir de son sampleur avant d’y ajouter ses cuts. Sans séquenceur. Groove, Delta Blues, bit et Scratch pour un album fusion qui garde l’essence de tous les éléments qu’il mixe.
12 Bit Blues est alors un album parfaitement équilibré entre bit électro et blues dans la plus pure tradition. Kid Koala mène son rythme d’une main de maitre pour un album qui va de la piste la plus joyeuse au blues le plus obscure dont il y a fort à parier qu’il prendra une dimension supplémentaire en live.
soul-kitchen.f

Écoute intégrale de l'album ici

« 12Bit Blues » – THE VAUDEVILLE VINYL TOUR
A l’occasion de la sortie de son nouvel album, Kid Koala revient à Paris pour un show inédit en France, cette fois ci accompagné par ses « incroyables machines dansantes », un concept unique développé à l’occasion de cette tournée !
Habitué des shows les plus délirants et originaux alliant son et image, le canadien a cette fois développé un véritable univers de vaudeville mêlant :
- Marionnettes robotisées ultramodernes faisant office de chœurs durant tout le show !
- Danseuses animées par de gros ventilateurs!
- Musique : Kid Koala jouera tous ses classics ainsi que les nouveaux morceaux issus de son nouvel album « 12 Bit Blues » grâce à ses 3 platines et ses fameuses machines SP1200s !
- Robots à taille humaine articulés dansant au rythme du beat !
- Gramophone géant assemblé en live par le crew de Kid Koala !
- Vrai Casino composé de plusieurs jeux, bingo et autre roulette funky !
Bref, un spectacle complet unique en France le 30 septembre à La Machine du Moulin Rouge !
En 1ere partie, le groupe « Adira Amram and The Experience » s’occupera de chauffer la salle et vous mettre dans l’ambiance vaudeville grâce à sa comédie musicale hilarante et ultra énergique !
Préparez vous pour une expérience unique…





Une édition limitée de l'album contient un tourne-disque manuel en carton et un flexi-disque :



Sites Web de Kid Koala :
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Ninja Tune

lundi 17 septembre 2012

The Soft Pack - Strapped : brûlots punk

Moins débraillés mais toujours jouissifs, les Américains gagnent en finesse.
"Je joue de la guitare comme un gamin de 13 ans qui se masturberait cinq minutes avant que le bus scolaire arrive", se marrait Matthew McLoughlin à la sortie du premier album de The Soft Pack. La comparaison était plutôt bien trouvée tant le jeu du guitariste possédait cette fougue tout adolescente, erratique, la chemise bien rentrée dans le pantalon. Le disque n'en manquait pas non plus : les Soft Pack y crachait leur venin, un garage frénétique né sous le soleil de San Diego, leur ville d'origine, mais rêvé dans les rades les plus crades de la Grosse Pomme.
Trois ans après, les Américains aux têtes de gendres idéaux ont fait un peu de nettoyage. Les riffs crasseux ont été remplacés par des synthés eighties (Bobby Brown) et un saxophone ultraprésent et étonnamment tolérable (Captain Ace, Oxford Ave.). Le ménage n'est pourtant qu'apparent car lorsqu'on soulève le tapis, la saleté et les cadavres de bouteilles sont encore là, discrètement planqués dans cette voix d'éternel branleur et guitares qu'on gratte compulsivement (Chinatown).
L'esprit punk est toujours présent, il a simplement mis une belle cravate d'apparat.
Ondine Benetier (Les Inrockuptibles n°881)

"Strapped" leur deuxième album est sorti le 1er octobre en France.
A peine plus de 2 ans après la sortie de leur premier album éponyme et leur premier passage à Paris pour le festival des Inrocks, le groupe entame avec un brio exceptionnel leur transition vers la surf music. Sous le sable, le cambouis (ou vice versa) : jamais la route du garage à la plage n’aura été aussi ensoleillée. The Soft Pack sera en tournée française début 2013.
fnac.com

Écoute intégrale de l'album ici


Saratoga” et "Tall Boy", les 2 premiers singles, sont en écoute ci-dessous.




Écoutez "Tall Boy", le deuxième single du nouvel album "Strapped' ici


Écoute intégrale de "The Soft Pack", l'un des meilleurs albums de l'année 2010 ici



Video à voir  ici


Sites Web de The Soft Pack :
Site officiel
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Plus d'infos ici et interview ici

jeudi 13 septembre 2012

Youth Lagoon - The Year Of Hibernation : corde sensible

Le cerveau d’un jeune garçon solitaire et apparemment frappé d’anxiété chronique, peut suffire à pousser les horizons de sa chambrette jusqu’à leur offrir la taille de l’Idaho dont il est originaire.
Le premier album de Trevor Powers s’intitule The Year Of Hibernation mais on garantit que tous vos sens vont connaître un printemps bourgeonnant à l’écoute, sans doute ébahie, de ses immenses morceaux en équilibre entre délicatesse et force, folk et pop, entre piano spectraux et guitares cinglantes. Bricolées à la maison mais d’une ampleur majeure, habités de mélodies purement bouleversantes, magnifiquement chantés, ces chansons sublimes constituent de délicates petites montées vers l’extase : la nôtre est totale, on en reparlera plus longuement.
lesinrocks.com

Écoute intégrale de l'album ici




"Daydream", l'une des chansons de l'album, a fait l'objet de 4 remixes, dont celui de Perfect Lines.
Mr Lines retravaille le titre dans le style pop-ballade années 80 avec sons subtils de synthés et de batterie.
Cliquez sur le player pour télécharger gratuitement le remix, et prenez le temps d'écouter la version originale très aérienne de "Daydream".




Écoutez les autres remixes ici



Plusieurs titres de "Youth Lagoon" ont été synchronisés sur des films publicitaires :
"Montana" pour NetCom
 

"Afternoon" pour Skype
"July" pour Florida Blue

Plus d'infos sur le groupe ici

Blog de Youth Lagoon
Fat Possum Records
Facebook

mercredi 12 septembre 2012

The Herbaliser - The Lost Boy : supersonique

C’est le retour de The Herbaliser, les sept seigneurs de la funk chaloupée aux accents hip-hop (ou du hip-hop aux accents funk selon votre point de vue) façon bande-originale.
Avec la sortie de leur très attendu septième album sous leur propre label Department-H, les gars sont de retour et frappent fort avec ce qu’ils font le mieux. Quinze morceaux de musique post-hip-hop psychédélique chargés de beats bien lourds. Composé et produit par Jake Wherry et Ollie Teeba, There Were Seven vous emmène à travers un voyage épique : du dub instable et onduleux de Welcome to Extravagance, à la prise de contrôle électronique de Mother Dove, en passant par la flûte maniaque et funky de Take ‘Em On.
Y figurent des collaborations avec Georges the Poet, relève des artisans du verbe anglais, sur A Sad State of Affairs ; la chanteuse pleine d ‘émotion Hannah Clive sur The Lost Boy ; et Twin Peaks et Teenburger, les super MC venus de l’autre côté de l’Atlantique. Faîtes donc une pause et évadez-vous de ce monde des machines infecté par l’autotune, et régalez-vous de ces délicieux beats qui vous sont apportés par les grands maîtres du son supersonique…
pingpong.fr




"The Lost Boy" feat. Hannah Clive est le premier single du nouvel album "There Were Seven" qui sortira en Europe le 8 Octobre.

Web Sites de The Herbaliser :
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Ninja Tune

vendredi 10 août 2012

Netsky - Give & Take : l'hopital en folie

Boris Daenen returns to dancefloors and airwaves worldwide via this exclusive digital-only one-track single. "Give & Take" re-establishes Netsky as one of D+B's leading lights as the buzz starts to build around his second album which will drop later in 2012. Debuted on Annie Mac's Radio One show, "Give & Take" is an anthem in the making.

Feel-good dancefloor-driven liquid D&B at its best, with sultry, slo-mo beats giving way to rolling drums, shuddering subs and the kind of soaring asymmetrical synth melodies and shimmying piano keys which make up Netsky's signature sound.




Like Netsky - http://www.facebook.com/netskymusic
Like Hospital - http://www.hospitalrecords.com/

http://netskymusic.com/
http://www.hospitalrecords.com/

mardi 7 août 2012

The Heavy - The Glorious Dead : soul rockers

Les soul-rockers rebelles de The Heavy sont heureux de vous présenter le clip de « What Makes A Good Man ? », leur premier single issu du nouvel album « The Glorious Dead » prévu pour le 3 septembre.
Récemment utilisé par la bière américaine Miller pour leur campagne publicitaire, «What Makes A Good Man?» suit les traces du récent hit du groupe « How You Like Me Now ? », disque d’or avec un demi-million d’exemplaires vendus, permettant ainsi à l’album d’atteindre les 150 000 ventes. Le morceau a pu être entendu partout, d’Entourage à The Fighter, poussant même David Letterman à demander un bis du titre sans précédent. Tout ceci a contribué au succès de l’album aux States.
http://pingpong.fr

Écoute intégrale de l'album ici








Plus d'infos sur The Heavy ici
 
Sites Web de The Heavy :
Site officiel
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Brian James Grand Cru - Chateau Brian : à consommer sans modération

The legendary Brian James (The Damned, Lords of the New Church) and Mark Taylor (The Alarm, Simple Minds) have teamed up as Brian James Grand Cru, and this is the first video from their album "Château Brian".
The album is set for release on April 15, 2012 from Easy Action Records, find it at easyaction.co.uk.
We wish to thank Jeff Horton from The 100 Club for the generous use of his facilites and Alan Clayton of The Dirty Strangers for use of Keith Richards' Gibson Hummingbird. Cheers guys!



Brian James Gang

Jeremiah Jae - Money : la loi du marché

Encore méconnu du public hip hop, Jeremiah Jae ne s’était jusque là distingué que par le biais de maxis et de mixtapes. Originaire de Chicago, progéniture d’un jazzman ayant évolué aux côtés de Miles Davis, le jeune homme est désormais basé à Los Angeles, plus proche de son label Brainfeeder et de cette scène qui manifestement l’influence, que de celle qui l’a bercé. Car, comme en atteste “Raw Money Raps”, et pas mal de morceaux qu’il contient (”Rover”, “Greetings”), c’est bien dans l’héritage de J-Dilla comme dans le hip hop psychédélique de Madlib et la scène pointue de la Cité des Anges qu’il faut aller chercher les trois plus grosses ficelles largement utilisées par ce véritable petit génie. Souvent accessible dès les premières écoutes, parfois déboussolant du fait de sa grande diversité, mais toujours généreux à l’image de la quasi vingtaine de titres qu’il aligne ici, le Mc/Producteur voit toute sa valeur se dévoiler au fur et à mesure que l’auditeur fait preuve de persévérance pour suivre le fil (…)
Avant de se faire un avis définitif sur ce “Raw Money Raps”, impossible donc de l’écouter autrement qu’avec du temps et toute la bonne volonté qu’il mérite. Parce qu’il ne s’est pas fait en un jour et parce que, à l’image de quelques pépites qui s’y cachent (l’ovni “Guns Go Off”, “Leaders”, l’insaisissable “The Great Escape”), il ne fait aucun doute qu’on est loin d’avoir tout entendu de la part d’un Jeremiah Jae appelé à être un très grand de demain. Par plaisir purement insolent, on aurait pourtant tellement aimé contredire ce Flying Lotus tout en admiration devant son petit protégé…mowno.com

Écoute intégrale de l'album ici


Video de "Money" extrait du futur album "Raw Money Raps" :



Sites Web de Jeremiah Jae :
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Plus d'infos ici

Sissy & The Blisters - Killing Time : tuer le temps

En avant-gout de leur prochain album attendu pour le début 2013, Sissy & The Blisters, groupe de garage rock anglo-australien, viennent de sortir 2 brillants singles "Killing Time" et "Do It Alone".
Sans guitare basse mais avec 2 orgues, les 4 garçons n'en restent pas moins électrisants sur scène.
Plus d'infos dans cette interview filmée



Écoute intégrale du EP "Let Her Go" ici









Vidéo de "Do It Alone" ici

Sites Web de Sissy & The Blisters :
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mardi 31 juillet 2012

Letherette - Letherette :

Originaires des Midlands et amis d'enfance, Rich et Andy ont formé Letherette à la fin des années 2000 histoire de s'occuper quand il ne devenait plus crédible de traîner sur des vélos pour passer le temps. Ils ont commencé à se faire un nom à partir de 2010 avec une série de EP sur Ho Tep Records et quelques remix bien sentis. Repérés par Ninja Tune, ils y sortent ces jours-ci leur premier album à l'orientation house. En lieu et place des années 80, le duo s'inspire plutôt de toute la vague house qui s'est inspirée des années 80 (et en particulier de Discovery des Daft Punk). Letherette réussit ainsi l'exploit de s'extirper du piège du kitsch et du fluo inhérente à l'époque, pour n'en conserver que la fraîcheur, le funk, et évidemment le disco. Constamment propulsé par une rythmique ronde, les cuts ultra précis côtoient des nappes chaleureuses, des synthés guimauves et des solos de guitare interminables pour un résultat aussi jouissif que pointu. Il suffit de fermer les yeux pour se retrouver dans les rues de Miami à siroter un cocktail par une soirée agréable, et sans avoir à porter un short rose bonbon, et la tignasse de Hasselhoff. Un régal.
rateyourmusic.com

Écoute intégrale de l'album ici
 




Single D&T ici
Vidéo

Pages web de Letherette :
Ninja Tune

mardi 10 juillet 2012

Slow Club - Paradise : pop démesurée

Si la pop attrape-coeur de Charles Watson et de la troublante Rebecca Taylor, brise toutes velléités de mauvaise humeur en une fraction de seconde, elle avance aussi sur un fil ambigu, excelle dans l’art de la ballade trompe l’oeil (Never Look back, Hackney Marsh) et dans celui de transformer, comme Arcade Fire, de calmes rivières en crues torrentielles par de savantes incantations et percussions tribales (If We’re Still Alive, The Dog).
Sur ce second album, ces Anglais de Sheffield  rendent la soie rugueuse (You, Earth or Ash) et électrisent par leurs épopées pop démentes, dont Where I’m Waking et Two Cousins, qui devraient bientôt faire de nouveaux adeptes. Bienvenue au (Slow) Club.
Ondine Benetier (lesinrocks.com)

Écoute intégrale de l'album ici


Vidéo du nouveau single Beginners avec Daniel Radcliffe (Harry Potter au cinéma), tournée au Faltering Fullback à Finsbury Park, Londres, en une seule prise .



Vidéo du single "Two Cousins"



Pages Web de Slow Club :
Site officiel
Moshi Moshi Records
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mardi 3 juillet 2012

Amy Winehouse - Halftime : temps partiel

Halftime, un joli titre qui n'est pas sans nous rappeler un certain Nas, ami de Amy Winehouse, morceau qui aurait pu être produit par Salaam Remi si il ne l'avait été par Large Professor.
Et Salaam Remi n'est jamais trop éloigné de Nas, donc de Amy Winehouse, bref, on s'arrange comme on peut pour vous dire que cela ne nous étonne pas d'entendre un nouvel extrait de l'album posthume de la chanteuse, Lioness: Hidden Treasures, intitulé Halftime, produit par Salaam Remi.
Passées ces considérations philosophiques, après Like Smoke ... avec Nas, on peut dire que ce morceau nous a franchement emballé, pour ne pas dire plus.
Il y a tout sur et dans ce morceau; une voix bien sûr, mais aussi et surtout une atmosphère, un décor, une, non, des émotions qui vous prennent et ne vous lâchent plus.
20minutes-blogs.fr

Halftime est un titre de 2002, coécrit par Amy Winehouse et Finian Greenall, alias Fink du label Ninja Tune.
A la batterie, on y entend Questlove des Roots, avec qui Amy projetait de monter un groupe de jazz.




Alborosie, chanteur de reggae et producteur italien, nous gratifie d’un très bon remix de "Halftime" :
Amy Winehouse Feat. Alborosie Halftime Video Remix

Charley Bickers - Our Frail Hearts : souffle au coeur

Musicien et producteur indépendant, Charley Bickers est sur le point de sortir son premier album, "Our Frail Hearts", enregistré avec Nick McCabe, le talentueux guitariste de The Verve.
Quand il n'est pas occupé à faire de la musique, Charley écrit un livre pour enfants ou parcourt le Vietnam à scooter pour soutenir une fondation d'aide aux handicapés.
Loin d'être en rébellion contre la "music industry", il pense au contraire qu'elle lui a permis d'exprimer librement sa créativité. Récemment, il a fui Londres pour s'installer au bord de la mer, à Brighton, une ville en pleine effervescence musicale.
Son premier album lui a pris 5 ans à réaliser. Tout a commencé simplement dans sa chambre à faire des démos, un processus dont les limites ont forgé le son et le style du disque. Il y a, dit-il, une beauté inexplicable à l'instant même de la création, que le plus sophistiqué des studios ne peut reproduire.
Ses chansons ont mûri tranquillement, sans aucune pression ni influence extérieure. C'est seulement lorsqu'il eut fini d'écrire "Our Frail Hearts", qui allait donner son nom à l'album, qu'il a enfin pris conscience d'avoir accompli son oeuvre.
Ont aussi collaboré à cet enregistrement Fyfe Dangerfield, chanteur de son groupe favori The Guillemots, Si Jones, bassiste de The Verve et Davide Rossi membre de Goldfrapp et arrangeur de cordes pour Coldplay.





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mardi 26 juin 2012

Alkaline Trio : sur piles et sur secteur

Alkaline Trio est un groupe de punk pop, formé dans la région de Chicago par Matt Skiba, ancien batteur reconverti dans le chant et la guitare. Même s’il a souvent changé de batteur et de bassiste, le trio est resté fidèle à son nom en studio et est passé progressivement du circuit underground à la scène rock alternative, en produisant six albums en dix ans, après un très convaincant premier album Goddamnit!, en 1998. Anne Yven (Music Story)
Écoute intégrale de "Crimson', cinquième album du groupe, ici

Seulement un an après la sortie de « This Addiction » Alkaline Trio signent pour leur quinzième année un nouvel album intégralement acoustique doté de 15 titres. Mais attention, bien qu’il ne s’agisse pas à proprement dit d’un best-of « Damnesia » comporte malgré tout 12 des titres les plus appréciés du groupe, entièrement retravaillés et adaptés en version acoustique que ce soit à la guitare, ou même au piano. (playsound.fr)

Écoute intégrale de l'album ici





Alkaline Trio - Mercy Me par pias


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