mardi 25 septembre 2012

Summer Camp - Welcome To Condale : vive la colo

Produit par le bassiste de Pulp, le duo londonien envoie sa Delorean en 1983.
Certains collectionnent les coffres à bijoux, d’autres les malles à double fond. Il semblerait bien que Jeremy Warmsley soit de ces derniers. Alors qu’on le connaissait depuis son plus jeune âge orfèvre de pop-songs aussi grandiloquentes que gracieuses, le Franco-Anglais de Londres se sépare de son costume d’arrangeur fou pour s’essayer à l’electro-pop.
Accompagné de sa femme Elizabeth Sankey, dont on ne louera jamais assez le timbre flamboyant, il a donné vie à Summer Camp à travers une poignée de morceaux disséminés sur le net, où le duo mettait brillamment en musique sa nostalgie des eighties.
Si Welcome to Condale porte encore en lui les quelques morceaux sucrés des débuts (Summer Camp, Ghost Train), il convoque aussi des claviers et beats plus froids (I Want You). Il saute allègrement dans les clichés de la pop Gameboy pour mieux se les approprier (1988, Better off without You). Le résultat, fatal pour les clubs et les coeurs, ne donne qu’une envie : retourner en colo.
lesinrocks.com

Écoute intégrale de l'album ici





Always EP (2012) : écoute intégrale ici


"Young" EP (2010) : écoute intégrale ici


Sites Web de Summer Camp :
Site officiel
Facebook
Twitter

Kid Koala - 12 bit Blues : hommage au blues

Kid Koala est un turntablist canadien. Depuis 2000 il sort ses albums sur Ninja Tune en même temps qu’il collabore à divers projets notamment avec Dan The Automator, Gorillaz ou Mike Patton sur Lovage et Peeping Tom. Cette année, il sort 12 Bit Blues.
Toutes les pistes s’appellent Bit Blues. Effectivement, pas la peine d’en rajouter, c’est exactement de ça dont il s’agit. L’album est un hommage de Kid Koala au blues d’antan. Il joue chaque piste à la main, à partir de son sampleur avant d’y ajouter ses cuts. Sans séquenceur. Groove, Delta Blues, bit et Scratch pour un album fusion qui garde l’essence de tous les éléments qu’il mixe.
12 Bit Blues est alors un album parfaitement équilibré entre bit électro et blues dans la plus pure tradition. Kid Koala mène son rythme d’une main de maitre pour un album qui va de la piste la plus joyeuse au blues le plus obscure dont il y a fort à parier qu’il prendra une dimension supplémentaire en live.
soul-kitchen.f

Écoute intégrale de l'album ici

« 12Bit Blues » – THE VAUDEVILLE VINYL TOUR
A l’occasion de la sortie de son nouvel album, Kid Koala revient à Paris pour un show inédit en France, cette fois ci accompagné par ses « incroyables machines dansantes », un concept unique développé à l’occasion de cette tournée !
Habitué des shows les plus délirants et originaux alliant son et image, le canadien a cette fois développé un véritable univers de vaudeville mêlant :
- Marionnettes robotisées ultramodernes faisant office de chœurs durant tout le show !
- Danseuses animées par de gros ventilateurs!
- Musique : Kid Koala jouera tous ses classics ainsi que les nouveaux morceaux issus de son nouvel album « 12 Bit Blues » grâce à ses 3 platines et ses fameuses machines SP1200s !
- Robots à taille humaine articulés dansant au rythme du beat !
- Gramophone géant assemblé en live par le crew de Kid Koala !
- Vrai Casino composé de plusieurs jeux, bingo et autre roulette funky !
Bref, un spectacle complet unique en France le 30 septembre à La Machine du Moulin Rouge !
En 1ere partie, le groupe « Adira Amram and The Experience » s’occupera de chauffer la salle et vous mettre dans l’ambiance vaudeville grâce à sa comédie musicale hilarante et ultra énergique !
Préparez vous pour une expérience unique…





Une édition limitée de l'album contient un tourne-disque manuel en carton et un flexi-disque :



Sites Web de Kid Koala :
Twitter
Site Officiel
Facebook
Ninja Tune

lundi 17 septembre 2012

The Soft Pack - Strapped : brûlots punk

Moins débraillés mais toujours jouissifs, les Américains gagnent en finesse.
"Je joue de la guitare comme un gamin de 13 ans qui se masturberait cinq minutes avant que le bus scolaire arrive", se marrait Matthew McLoughlin à la sortie du premier album de The Soft Pack. La comparaison était plutôt bien trouvée tant le jeu du guitariste possédait cette fougue tout adolescente, erratique, la chemise bien rentrée dans le pantalon. Le disque n'en manquait pas non plus : les Soft Pack y crachait leur venin, un garage frénétique né sous le soleil de San Diego, leur ville d'origine, mais rêvé dans les rades les plus crades de la Grosse Pomme.
Trois ans après, les Américains aux têtes de gendres idéaux ont fait un peu de nettoyage. Les riffs crasseux ont été remplacés par des synthés eighties (Bobby Brown) et un saxophone ultraprésent et étonnamment tolérable (Captain Ace, Oxford Ave.). Le ménage n'est pourtant qu'apparent car lorsqu'on soulève le tapis, la saleté et les cadavres de bouteilles sont encore là, discrètement planqués dans cette voix d'éternel branleur et guitares qu'on gratte compulsivement (Chinatown).
L'esprit punk est toujours présent, il a simplement mis une belle cravate d'apparat.
Ondine Benetier (Les Inrockuptibles n°881)

"Strapped" leur deuxième album est sorti le 1er octobre en France.
A peine plus de 2 ans après la sortie de leur premier album éponyme et leur premier passage à Paris pour le festival des Inrocks, le groupe entame avec un brio exceptionnel leur transition vers la surf music. Sous le sable, le cambouis (ou vice versa) : jamais la route du garage à la plage n’aura été aussi ensoleillée. The Soft Pack sera en tournée française début 2013.
fnac.com

Écoute intégrale de l'album ici


Saratoga” et "Tall Boy", les 2 premiers singles, sont en écoute ci-dessous.




Écoutez "Tall Boy", le deuxième single du nouvel album "Strapped' ici


Écoute intégrale de "The Soft Pack", l'un des meilleurs albums de l'année 2010 ici



Video à voir  ici


Sites Web de The Soft Pack :
Site officiel
MySpace
Facebook

Plus d'infos ici et interview ici

jeudi 13 septembre 2012

Youth Lagoon - The Year Of Hibernation : corde sensible

Le cerveau d’un jeune garçon solitaire et apparemment frappé d’anxiété chronique, peut suffire à pousser les horizons de sa chambrette jusqu’à leur offrir la taille de l’Idaho dont il est originaire.
Le premier album de Trevor Powers s’intitule The Year Of Hibernation mais on garantit que tous vos sens vont connaître un printemps bourgeonnant à l’écoute, sans doute ébahie, de ses immenses morceaux en équilibre entre délicatesse et force, folk et pop, entre piano spectraux et guitares cinglantes. Bricolées à la maison mais d’une ampleur majeure, habités de mélodies purement bouleversantes, magnifiquement chantés, ces chansons sublimes constituent de délicates petites montées vers l’extase : la nôtre est totale, on en reparlera plus longuement.
lesinrocks.com

Écoute intégrale de l'album ici




"Daydream", l'une des chansons de l'album, a fait l'objet de 4 remixes, dont celui de Perfect Lines.
Mr Lines retravaille le titre dans le style pop-ballade années 80 avec sons subtils de synthés et de batterie.
Cliquez sur le player pour télécharger gratuitement le remix, et prenez le temps d'écouter la version originale très aérienne de "Daydream".




Écoutez les autres remixes ici



Plusieurs titres de "Youth Lagoon" ont été synchronisés sur des films publicitaires :
"Montana" pour NetCom
 

"Afternoon" pour Skype
"July" pour Florida Blue

Plus d'infos sur le groupe ici

Blog de Youth Lagoon
Fat Possum Records
Facebook

mercredi 12 septembre 2012

The Herbaliser - The Lost Boy : supersonique

C’est le retour de The Herbaliser, les sept seigneurs de la funk chaloupée aux accents hip-hop (ou du hip-hop aux accents funk selon votre point de vue) façon bande-originale.
Avec la sortie de leur très attendu septième album sous leur propre label Department-H, les gars sont de retour et frappent fort avec ce qu’ils font le mieux. Quinze morceaux de musique post-hip-hop psychédélique chargés de beats bien lourds. Composé et produit par Jake Wherry et Ollie Teeba, There Were Seven vous emmène à travers un voyage épique : du dub instable et onduleux de Welcome to Extravagance, à la prise de contrôle électronique de Mother Dove, en passant par la flûte maniaque et funky de Take ‘Em On.
Y figurent des collaborations avec Georges the Poet, relève des artisans du verbe anglais, sur A Sad State of Affairs ; la chanteuse pleine d ‘émotion Hannah Clive sur The Lost Boy ; et Twin Peaks et Teenburger, les super MC venus de l’autre côté de l’Atlantique. Faîtes donc une pause et évadez-vous de ce monde des machines infecté par l’autotune, et régalez-vous de ces délicieux beats qui vous sont apportés par les grands maîtres du son supersonique…
pingpong.fr




"The Lost Boy" feat. Hannah Clive est le premier single du nouvel album "There Were Seven" qui sortira en Europe le 8 Octobre.

Web Sites de The Herbaliser :
Twitter
Facebook
Tumblr
Ninja Tune