Cette révélation (un chant funéraire) constitue le noyau spirituel de « Rispah »
(prénom de la défunte mère d’Okumu). C’est un album plein de mélancolie, ce qui
était inévitable, mais une mélancolie teintée d’espoir. C’est avant
tout un album inclusif qui s’appuie sur le chagrin personnel afin de
créer une émotion universelle et bien réelle. Tout au long de l’album,
le groupe révèle sa richesse créative et musicale. Dans ces chansons
résonnent des échos de musique africaine (y compris de magnifiques
samples des chanteuses de l’enterrement de sa mère), de psalmodies, de
musique sacrée, de Miles Davis de l’ère « In A Silent Way », de touches
de compositeurs minimalistes tels que Steve Reich, d’un hip-hop sauvage
et psychédélique et de musiques électroniques. Si vous le vouliez, vous
pourriez y chercher (et y trouver) des échos des Beach Boys voire de Brian Eno,
et cela est dû à l’originalité de leur musique. La musique d’un groupe
sans compromis. Rien n’y est jamais inclus sans raison. Le public n’est
jamais sous-estimé ou traité avec condescendance. Il s’agit là d’un
album débordant d‘émotion, d’intelligence. Un album dans lequel il fait
bon se perdre.
pingpong.fr
Écoute intégrale de l'album ici
Ceux qui ont apprécié “Rispah“, cet album de pop délicate sorti par The Invisible chez Ninja Tune en juin dernier, devront se pencher sur cet EP digital
qui, au-delà de “Wings” l’un des morceaux-phares de l’album, propose un
remix éthéré de Floating Points (téléchargeable gratuitement ici) et une nouvelle vision de leur “LDN Girl”, dans une “Raw Version” psyché.
mowno.com
Sites Web de "The Invisible" :
Ninja Tune
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