mercredi 9 septembre 2015

HELENA HAUFF - ENFIN L'ALBUM !


Le premier véritable album de la productrice et dj allemande était l'un des plus attendus de l'année par la communauté électro. Intitulé Discreet Desires, il est arrivé dans les bacs via Wekdiscs / Ninja Tune  la semaine dernière et s'avère largement à la hauteur des espoirs placés en lui.

"Au fond, ce premier LP au titre évocateur marque certainement une libération personnelle. La concrétisation d’un instant de confession d’une Helena Hauff sereine qui se moque ouvertement des chapelles. Plus rien n’a d’importance lorsque l’on en vient à trouver sa voie; celle qui fait d’elle aujourd’hui l’une des véritables sensations d’une électro européenne en souffrance après le faste techno poussé à l’écœurement ces dernières années. Ici, les productions, aux relents 80’s évidents, n’en restent pas moins singulièrement modernes et fraîches, poussant étonnamment sur le devant de la scène les mélodies débridées aux synthés plutôt que la sacro-sainte prédominance du beat 808 martelé jusqu’à plus soif, véritable dogme musical de notre époque, s’il en est. En résultent quelques véritables bombes marquantes, à l’instar de l’hypnotique "L’Homme Mort", des envolées quasi 8-bits de "Tryst"; voire de la tentative de murmures transformés en râles contrôlés de l’angoissant "Sworn To Secrecy Part II".
Pas étonnant qu’Helena Hauff ait choisi, pour accueillir Discreet Desires, l’une des écuries européennes les plus à même de bâtir des ponts entre les puristes de la musique électronique des 30 dernières années et un grand public curieux des nouvelles sensations indépendantes et singulières. Charismatique sur scène, Helena Hauff trouve ici une seconde voie, plus éloignée du club mais loin d’être dénuée d’intérêt. Quelques mois seulement après un A Tape de qualité chez Handmade Birds, la voici qui confirme que 2015 est belle et bien son année. Celle où elle parvient à confirmer qu’en 2015 tout ne s’arrête pas à la porte du club, qu’il est possible de faire vivre sa musique en plein jour, ramenant à sa juste place le juge de paix nommé « dancefloor », sans pour autant paraître déconnecté des réalités de la hype musicale du moment." Hartzine





La page officielle de Helena Hauff chez Ninja Tune / Wekdiscs