mercredi 20 janvier 2010

King Cannibal : So… Embrace The Minimum (Live)

Sous le nom de Zilla il était connu et réputé pour ses mix tapes, en 2009 il a ingurgité les influences dancehall et comme tout anglais de sa génération, toute l’effervescence de la scène drum’n’bass ! Le résultat et ce ‘brulot’ nourrie de la violence de ce bas monde… ‘Let The Night Roar’ sous le nom de King Cannibal.
Laisser rugir la nuit, fait référence a la vraie tension, aux violences de la nature humaine, nos désirs inavoués et non comme c’est souvent le cas, a la virtualité d’un film d’horreur ! Le début de l’album est vraiment rythmé et beaté ‘Aragami Style’, ‘Murder Us’ ou ‘Virgo’, puis on plonge dans un univers plus expérimental comme sur ‘Onwards Vultures’. Bref un opus jonglant entre dancehall, d’n’b et dubstep plus proche de Amon Tobin que de Martyn ! (drum-bass.net).

Clip vidéo produit par MOX pour la version radio de "So... Embrace The Minimum" de King Cannibal (album "Let The Night Roar"), sorti sur Ninja Tune :



MySpace de King Cannibal

mardi 19 janvier 2010

John Paul Young - Love Is In The Air (1978)



Ce hit disco de 1978 a été utilisé sur une séquence "hot" de la série Nip Tuck : voir ici
Suggestion aux publicitaires : proposez-le aux grandes marques de préservatifs ou aux campagnes anti-MST…

lundi 18 janvier 2010

Jagajazzist : One-Armed Bandit (album)

Ça commence comme un générique de l’ORTF. Institutionnel. Instrumental. Puis les arrangements, le traitement des clavecins, qui racontent une histoire semblable à celle d’Enter The Dragon de Lalo Schiffrin, et ces balais qui cognent le timbre d’une peau en son centre font exploser le tout. Big Bang, dans une fusion cuivrée de jazz et de trip hop. L’on plonge dans de sombres dédales, façon Chicago prohibé et sa coulée ininterrompue d’hémoglobine et d’eau de pluie, sans trop savoir ce qui nous attire, et vers où cela nous mène. Mais l’on suit.
Sur plusieurs couches épaisses d’orchestration, One Armed Bandit, le premier extrait du quatrième album éponyme de Jaga Jazzist, se déforme. Et pourtant tout a été écrit, noirci, au soupir près, par ce très inventif collectif de dix musiciens norvégiens aux têtes pleines comme leurs partitions. Lars HorntVeth, leader et songwriter du groupe créé en 1994, évoque Fela Kuti, la nuit, en rêve, qui après écoute, lui donna l’inspiration de cette chevauchée sous acide. Très Zappa aussi, dans son approche faussement foutraque. On a connu pires influences.
(Zender - www.maxoe.com)

Ecoute intégrale de l'album ici (à partir du 25 janvier)



Site Officiel de Jagajazzist
MySpace de Jagajazzist

Bachelorette : My Electric Family (album Native Tongue)

En 2009, la Néo-Zélandaise Anabel Alpers, a.k.a. Bachelorette, sort son troisième album, le premier sur le label Drag City.
Bachelorette produit à la fois une pop contemporaine, une forme de folk mélancolique, et de l'électro cynique. Autant dire qu'elle s'inscrit à l'orphelinat, de plus en plus peuplé, des musiciens sans-familles. Ce qu'il y a de caractéristique chez elle, c'est à la fois son aspiration à un devenir-machine et la distance qu'elle marque vis-à-vis de l'utilisation des machines en question.
Non sans humour. Non sans amour. La plupart des titres sont teintés du sentimentalisme dépressif qui est cher à Drag city, et Bachelorette s'intègre naturellement au florilèges de coeurs rompus, démolis, brisés et déchirés des artistes de son label.
Malgré tout les outils pop parfaitement maîtrisés, Anabel ne tombe jamais dans les écueils d'une pop ludique, bon enfant et agaçante, écueils plus difficiles à éviter qu'il n'y paraît.
On salue Drag city, qui s'ouvre un peu plus à l'électro, et qui offre à Bachelorette la première partie de Bill Callahan sur sa tournée américaine. On aurait aisément vu Bachelorette chez Anticon, tant sa parenté avec Why? est tangible. Sa parenté avec Björk également, mais cela, on l'a déjà dit, c'est parce que les îles font des enfants.
(Vincent B., www.mille-feuille.fr)



MySpace de Bachelorette

Blockhead : The Music Scene (album)

Ecoute intégrale de l'album ici

Manhattan, New York, États Unis. C'est de là que nous vient Tony Simon aka Blockhead, habitué à des collaborations avec des MC's comme Aesop Rock ou Cage, lorsqu'il ne fabrique pas des pièces de hip-hop instrumental en solo comme c'est le cas chez Ninja Tune avec son 4ème album depuis « Music by Cavelight ». Blockhead fait de la musique atmosphérique à l'instar d'un RJD2 voir d'un Wax Taylor. Une musique qui s'écoute facilement, parfaite pour créer une ambiance, une musique dont on ne prête pas toujours une énorme attention et qui peut parfois sembler ennuyeuse mais qui se trouve être relativement riche et complexe. « It's raining clouds », par exemple, le morceau d'ouverture débute sur un rythme lancinant caractéristique du hip-hop downtempo et nous amène au final sur un rythme effréné de drum'n bass. Et tout ça en nous fourguant en passant des sons orientaux avec des samples de flutes et de cithare. Un véritable voyage musical comme l'est chacun de ses morceaux. Du fin fond d'une ruelle au milieu d'une embrouille entre toxicos avec « The Daily Routine » jusqu'au décollage dans les étoiles avec « Farewell Spaceman », Blockhead nous emporte avec un album instrumental qui même sans paroles semble nous raconter tout un tas d'histoires (delaluneonentendtout.blogspot.com).



MySpace de Blockhead

Grasscut : Muppet (Single NInja Tune)

« These forms exist. They simply have fallen into disrepair. » - W G Sebald
Ainsi commence le premier album de Grasscut, un voyage transcendental du Sud du Sussex à la cathédrale numérique de Nintendo. Un voyage en compagnie d’un quatuor à cordes, d’un synthé Casio et aussi d’un joli casting de samples : un tenor des années 20 (The Tin Man), un poète du règne victorien (In Her Pride), une vieille commère accompagnée des choeurs de l’église St Helier (Muppet), une femme se remémorant les rationnements d’après-guerre (1946) et deux propriétaires terriens aux Etats-Unis (lastfm.fr).

Second single de leur futur premier album, "Muppet" sortira le 15 février 2010 sur le label Ninja Tune.



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