Comment, quarante ans après son premier album solo, le plus agité des chanteurs assis arrive-t-il à renouveler son énergie, son envie ? Il prend le chemin des standards et défilent ici Laura, What's new ?, Lush Life, In a sentimental mood. Tous ravivés par la couleur orientale de l'alto d'Atzmon, lustrés par les cordes du quatuor de Stephen et interprétés par Wyatt comme s'ils étaient d'hier. Round midnight, qu'il a déjà chanté, bénéficie d'un traitement instrumental, et l'envoi se fait sur What a wonderful world, sans le rocaillement jovial d'Armstrong mais avec toute la candeur désabusée de Robert le magnifique. Toujours un peu fou sous ses airs de vieux sage.
François Gorin (telerama.fr)
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