L'Anglais trouve une place de rêve entre folk, soul et electro.
"Yesterday was hard on all of us" se lamente une chanson, majestueuse, de ce cinquième album. La fin du tunnel est proche pour ce génie régulièrement sous-estimé. Pénalisé sur ses premiers albums par une règle obsolète et absurde qui énonce qu'un DJ ne peut devenir songwriter, il lui aura ainsi fallu une dizaine d'années de nomadisme pour affiner, alléger un package où se pressent le folk, les soundtracks, l'electro et la soul.
Réduits à leur plus simple expression, en une musique épurée et pourtant luxuriante dont toutes découleraient naturellement, ces langages s'emmêlent en un babillage joyeux, subtil, à la fois dansant et contemplatif. Car ne pas croire le titre de l'album Perfect Darkness : c'est en pleine lumière que se joue ce folk futuriste, d'une sensualité tellement pressante qu'il pourrait être interdit dans quelques pays bigots.
Et cette fois-ci, on ne voit guère ce qui pourrait empêcher ces vastes et vibrants Honesty, Who Says ou Warm Shadow d'imposer à vaste échelle leur apaisement, leur béatitude, leur bien-être contagieux.
Et de devenir la BO officielle de la France qui se reproduit.
JD Bauvallet (Les Inrockuptibles n° 812)
Écoute intégrale de l'album ici
Extrait live de son concert dans "One Shot Not" (Arte, 15 octobre 2011) :
Fink était en concert le 1er juillet à Antibes au Festival Les Nuit Carré, puis sera de retour pour une tournée en France qui débutera le 24 octobre à Lille à l'Aéronef, puis le 25 à La Cigale.
Plus d'infos sur Fink ici
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