lundi 23 septembre 2013

Fink - Fink Meets The Royal Concertgebouw Orchestra : le blues du 21è siècle

De grandes choses peuvent être accomplies quand un énorme talent s’associe à un énorme appétit pour le travail, et Fink en est la preuve. Sans cesse créatif, il a conquit les cœurs et les esprits grâce à quatre superbes albums de son blues du 21ème siècle si particulier, façonné par la musique urbaine et son background de compositeur-interprète.
Et pour ce nouvel album live, son dur labeur s’est avéré payant. L’année dernière, Fink a donné un concert en compagnie de l’un des meilleurs orchestres symphoniques au monde : l’orchestre royal du Concertgebouw à Amsterdam. La musique de Fink a entièrement été réarrangée pour l’orchestre par le compositeur Jules Buckley, l’un des arrangeurs les plus demandés d’Europe. Il est le directeur musical de l’orchestre Heritage et a entre autres collaboré avec Cinematic Orchestra, Basement Jaxx ainsi que les Arctic Monkeys. La manière dont Jules Buckley met l’orchestre au service du répertoire de Fink relève tout simplement du génie. Et aujourd’hui, Ninja Tune est heureux de vous présenter le résultat de cette collaboration exceptionnelle.
Le batteur de Fink, Tim Thornton, décrit mieux que quiconque le sentiment qui se crée en écoutant le premier titre, « Berlin Sunrise ». « Rien ne surpassera la première fois que l’ORC a commencé à joué derrière moi, ce premier jour de répétitions. La meilleure analogie qui me vient à l’esprit est la suivante : imaginez que vous êtes assis dans votre voiture, vous appuyez sur l’accélérateur, et à la place des habituels ronronnements et vrombissements de votre Toyota Corolla vieille de dix ans, vous entendez le grondement d’un moteur de Boeing 747. C’est ce que j’ai ressenti. »




Et c’est bien ce que nous entendons à l’écoute de ce remarquable album. Une force aussi puissante et profonde que l’océan a été ajoutée aux chansons brutes, pleines d’émotions et de percussions de Fink. La musique enfle, s’élève, nous mène de l’avant, accompagnée de la voix de Fink. Guitare, basse et percussions deviennent les composants d’un gigantesque et parfait mécanisme. Ceci n’est pas la simple fusion d’arts disparates, mais bel et bien une nouvelle œuvre d’art incroyablement efficace.
Toujours selon Thornton, « les arrangements épiques de Jules Buckley trouvent une passion intense dans les morceaux, ils peaufinent des mélodies encore inconnues, ils font vibrer votre cœur à des endroits dont vous ignoriez jusqu’à l’existence. » Il y a vraiment une formidable force émotionnelle dans cette musique, avec des chansons telles que « Yesterday Was Hard On All Of Us » et la classique « Sort Of Revolution », qui deviennent des objets d’une grande beauté.
L’album comprend des chansons de Fink jouées ce soir-là sans accompagnement telle que « This Is The Thing », et l’orchestre a l’occasion de briller en jouant « La machine infernale » de Rouse, et « The Unanswered Question » d’Ives. L’album, comme presque toutes les sorties de Fink, est proposé dans un magnifique écrin, à l’image de sa musique. Avec un livret de photographies de Tommy N Lance, qui documentera l’expérience consistant à monter ce type de concert complexe et gigantesque, ainsi que des annotations de Thornton et Fink.
pingpong.fr

Écoutez la discographie de Fink ici

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