Très loin de ce nouvel adage qui dit que hip-hop rime forcement avec production électronique (n'est-ce pas Monsieur Araabmuzik), on revient ici à du pur jus. Ne vous attendez pas à des prouesses techniques en terme de flow, même si Strangers et Kwame 3000 font le job. Ici, c'est une vision plus soul du genre qui est proposée. Instru mijotée à l'acoustique, sample vocal très Shaolin Soul, une basse puissante et lacinante, grosse vibe "Q-TIPesque", on est dans le domaine du jouissif. Très exactement le type de son qu'on met quand on reçoit une demoiselle et que son disque de Barry White est tout rayé, ou qu'on veut se rappeler au souvenir du temps où on portait des baggies Triangle. Lee Bannon, producteur à suivre.
François Blanc (tsugi.fr)
Sacramento producer Lee Bannon has been making noise for a couple of years now, emerging in 2012 with Fantastic Plastic, a record that triangulated Lex Luger-esque bombast, FlyLo-style glitchwork, and the haunting Seattle production duo Blue Sky Black Death. Since then he’s jumped from producing relatively straightforward records for the Pro Era crew to making outsized dance tracks. Bannon recently signed to Ninja Tune, who will release his new LP, Alternate/Endings, on December 9. Album cut "216" is fascinating, as a downtempo opening erupts and contorts, like Araabmuzik’s schizoid MPC eruptions filtered through jungle and drum'n'bass.
Pitchfork
Ninja Tune
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