Quatre après le succès et la reconnaissance mérités de The North Borders (numéro 1 des charts électroniques en Angleterre et aux États Unis, 175 concerts autour du monde dont deux shows mémorables et complets à l'Opera House de Sydney, des têtes d'affiche dans les plus gros festivals....), voici enfin venu son successeur, le sixième album de Bonobo (Simon Green dans le civil), intitulé Migration.
Un disque magistral qui comble pleinement nos attentes - et elles étaient grandes nos attentes ! - et qui confirme sa position sur les plus hautes marches de la scène électronique actuelle et au delà. Tour à atour luxuriant, beau, mélancolique, joyeux, rempli d'émotions variées et techniquement bluffant, il s'agit sans doute de son oeuvre la plus ambitieuse à ce jour, à même de capturer l'essence de la vie humaine (excusez du peu !). Comme le dit Green au sujet du disque : "La vie a des hauts et des bas, des moments forts et des moments calmes, des moments beaux et des moments moches. La musique est le reflet de la vie".
Comme son titre le laisse deviner, le thème principal de l'album est la migration soit, selon Green "l'étude des personnes et des espaces". Il développe : "Il est intéressant de voir comment une personne va être influencée par une partie du monde et comment elle va se déplacer avec cette influence et en affecter une autre partie du monde. Au fil du temps, les identités des lieux évoluent. Ma propre idée de l'identité - d'où je viens, où est ma maison - a inspiré cet album. C'est le thème de la migration : quand vous vous déplacez, la maison est-elle l'endroit où vous vivez où celui d'où vous venez ?".
Ces préoccupations se traduisent en musique l'ouverture à de nombreuses influences (électro, musique orchestrale, pop, r'n'b, jazz, musique africaine, orientale, disco....), l'utilisation d'instruments organiques et d'outils électroniques et une multiplicité d'émotions mêlées en un ébouriffant maelström musical qui transporte l'auditeur. Un grand disque, inspiré, touchant, généreux, ouvert sur le monde... Pour le dire en un mot, simplement : beau.
Ces préoccupations se traduisent en musique l'ouverture à de nombreuses influences (électro, musique orchestrale, pop, r'n'b, jazz, musique africaine, orientale, disco....), l'utilisation d'instruments organiques et d'outils électroniques et une multiplicité d'émotions mêlées en un ébouriffant maelström musical qui transporte l'auditeur. Un grand disque, inspiré, touchant, généreux, ouvert sur le monde... Pour le dire en un mot, simplement : beau.
Écoutez Migration en intégralité sur Deezer ou Spotify.
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