jeudi 21 novembre 2013

yOya - Go North EP : folktronic

Alex Pfender et Noah Dietterich de yOya se sont rencontrés à l'âge de 10 ans dans l'Oregon, en jouant des morceaux de Huck Finn et Tom Sawyer dans une comédie musicale de leur école. Ce fut le début d'un partenariat qui a surfé sur les influences du folk et de l'électronique. Résultat : le nouveau EP du duo, Go North, sorti sur le label Professor Music.
Aboutissement d'une évolution en douceur de Nothing to Die, leur précédent album (2010), le nouvel EP a un son un peu plus posé et texturé. Sur Go North, les chansons fusionnent avec perfection folk acoustique et beats électroniques. On peut y reconnaitre les influence de Paul Simon, Joni Mitchell, The Tallest Man On Earth, The Dodos, Radiohead ou Animal Collective.
Se réveiller, échapper à la routine, aller au fond des choses, c'est ce dont il s'agit dans Go North, façonné par des voyages à travers la côte ouest. Inspiré par les feux de forêt en Californie, le synthé chatoyant et la mélodie implacable de "I’ll Be The Fire" emmènent l'auditeur dans un voyage évoquant l'amour fou. Sur "King of Nothing", plus acoustique, les influences folk du duo s'épanouissent sur des paroles abordant la solitude et l'éloignement.
En 2011, les médias de Los Angeles ont qualifiés yOya de l'un des "meilleurs groupes non signés à Los Angeles" dans la rubrique "artiste à suivre".

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Grasscut - Unearth : électro maximale




Électro et maximale, la pop étrange d’un duo qui vit dans sa tête en fête.
Il y a deux ans, ce duo anglais sortait l’album 1 Inch:1/2 Mile : ce n’est pas long, 1 inch:1/2 mile, sur une carte, mais on n’en a toujours pas fait le tour, tant cette musique suspendue, serpentine, élégiaque offrait mille recoins et lieux de perdition.
On évoquait alors l’influence possible de Robert Wyatt sur ces mélodies étirées, à la fois apaisantes et entêtantes. On avait raison : le vénérable barbu vient ici prêter sa voix d’enfant et son cornet à piston aux chansons immatérielles du duo. L’une d’entre elles s’appelle A Mysterious Disappearance, et cette disparition aussi mystérieuse que fascinante, c’est celle des repères pop, des structures normales du folklore anglais : mépris de la banalité, partagé avec d’autres frondeurs de la musica britannica, du Penguin Cafe Orchestra à John Greaves.
Et pourtant, dans toute son épure, ses rythmes épars et ses surmélodies en vrilles, cette musique reste pop, fervente même sous ses apparences glaciales, ferme sous ses airs nuageux. Érudite et pourtant joueuse : la preuve, le groupe a abandonné dans la nature anglaise dix Walkman contenant chacun une version alternative de l’un des titres d’Unearth. A vous de découvrir les indices pour ce jeu de pistes dans ce joli fouillis.
J.D. Beauvallet (lesinrocks.com)





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Ninja Tune

Jareth - The Feeling ft. Ghetts : future star

Soul, énergie et un certain sens du destin façonnent le monde de Jareth. La chanteuse prend d'abord ses marques dans la scène urbaine avec des featurings sur des morceaux de Bashy et Lioness, soutenue par presque toutes les grandes radios britanniques - BBC 1, Xtra, Radio 1, Kiss FM et Choice - impressionnées par son look et son timbre.
La crédibilité dans la scène urbaine n'est souvent qu'affaire d'apparence. Prouvant qu'elle peut jouer des deux côtés de la barrière, Jareth a écrit pour des superstars comme Will.I.Am et Cheryl Cole. Elle a également été sollicitée par le label de l'électronique monolithe Ultra Records (Calvin Harris et Araab Muzik ). Son statut de muse déjà bien affirmé, elle est choisie par Roberto Cavalli pour la campagne publicitaire mondiale d'un parfum, qui booste sa notoriété.
Cette année, il est temps pour Jareth, déjà reconnue pour son talent de compositrice, de briller de sa propre lumière.
"The Feeling", son dernier single, a été enregistré avec la participation de Ghetts, parolier de la scène grime UK qui fait actuellement un énorme buzz. Sa mélodie infectieuse, sa ligne de basse sensuelle et sa vibe d'émancipation font de Jareth, à n'en pas douter, la révélation de 2014.








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jeudi 7 novembre 2013

Mason Jennings - Always Been : culte aux USA, inconnu ici !

Chanteur-compositeur américain, Mason Jennings combine l'acuité du poète, la combativité du protest singer et un éclectisme musical sous influence rock. Avec pour résultat une notoriété grandissante sur la scène acoustique et un véritable culte de la part de ses fans, alors qu'il écoulait plus de 30 000 exemplaires de ses deux premiers albums et jouait à guichet fermé, sans l'aide publicitaire d'une major.
Minnesota, du nom de l'état où il vit, est son neuvième album : des chansons folk-pop, catchy et poignantes, qui surfent sur les thèmes existentiels du passage à l'âge adulte.
"Always Been", son nouvel album, sort en novembre 2013. Plus root et chaleureux, il se dit inspiré par le son live du Buena Vista Social Club et du groupe The Pines.
Alors que ses précédents albums ont été enregistrés en pleine nature, lui-même jouant la plupart des instruments, pour celui-ci il a voulu mettre l'accent sur le chant, la guitare et le "jouer ensemble", et s'entourer d'une bande de gars qui pouvaient faire ça. Résultat : un album mélodique qui respire le plaisir de jouer.
"Lonely Street" est la première chanson. "Je l'ai écrite presque d'une traite, elle a jailli comme ça, et je pense qu'elle donne le ton et l'élan à ce nouvel album".











"Hearts Stop Beating" : de l'amour ! (extrait de Minnesota, 2011) :



Clip de "Witches Dream", premier single de l'album Minnesota (2011) ici

"City Of Ghosts" en version live (album "Live At First Ave.", 2010)
Clip de "Fighter Girl", extrait de l'album "In The Ever" (2008)

De son album Century Springs (2002), mention spéciale au titre  "Sorry signs on cash machines" qui, passé une gouleyante intro au piano, s'impose comme un hit potentiel.

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Waylayers - Fault Lines : euphorie pop

Après une tournée européenne et des séances de studio à se perfectionner, les Waylayers, trio du East London, sont de retour avec un EP 5 titres intitulé Fault Lines.
Masterisé à Abbey Road, "Magnets" (bonus de l'EP) est un morceau épique et euphorique, d'une fraicheur pop, plein de synthés et de gimmicks accrocheurs.
Les vidéos pour "Magnets" et "S.O.S" ont été dirigés par Alex Brown, qui a travaillé avec The Maccabees, Klaxons , La Roux et James Blake.
Waylayers, ce sont Harry Lee (chant, synthés), Dave Norman (basse) et Joe Andrew (guitare). Ils créent une musique pop atmosphérique, à base d'électronique et d'indie-rock qui ont forgé leur son. Récemment, les garçons ont été "groupe de la semaine" sur la BBC et ont reçu des critiques dithyrambiques dans la presse musicale mainstream et sur le Web. Ils figurent aussi avec le groupe Dutch Uncles sur le remix de Maximo Park, et sur la compilation Kitsuné Maison 10.









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mardi 5 novembre 2013

Nils Frahm - Spaces : pianiste hypnotique

Jeune pianiste surdoué et producteur multi-instrumentiste, Nils Frahm développe depuis le milieu des années 2000 des compositions pour piano et électronique influencées par les travaux de Steve Reich ou John Cage. Le berlinois commence à jouer très jeune et notamment pour le professeur Nahum Brodski, l’un des derniers élèves de Tchaïkovski. Il découvre très tôt Keith Jarrett et son sens magistral de l’improvisation, ainsi que les univers transcendés du label d’exception ECM. Aujourd’hui, le prolifique Nils Frahm divise son temps entre musique classique minimaliste et musique électronique. Il se concentre d’ailleurs sur cette facette en 2013, comme en témoigne son magnifique concert au festival Mutek de Montréal filmé par Boiler Room et les premiers extraits de « Spaces », nouvel album pour novembre 2013 sur Erased Tapes.
laroutedurock.com

Interview ici











Écoute intégrale de l'album "Screws" (2012) ici et "Screws Reworked"
Discographie en écoute ici
Plus d'infos ici et

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