Trois après l'album Ghettoville, qu'il avait annoncé comme le dernier sous ce pseudonyme, le producteur britannique Darren Cunningham alias Actress est de retour avec AZD, troisième opus surprise qui paraît aujourd'hui chez Ninja Tune.
Personnage aussi insaisissable que singulier, maître dans l'art de brouiller les pistes et de semer le trouble avec sa musique, Cunningham livre ici une nouvelle collection de pièces électroniques énigmatiques et futuristes, invitations au voyage onirique, qui trouveront leur place aussi bien sur les dancefloors les plus exigeants que dans les galeries d'art contemporain et sur la chaîne hi-fi du salon, le casque bien vissé sur les oreilles et les yeux fermés. Plus immédiatement accessible et moins abscons que les quatre précédents albums d'Actress, AZD n'en reste pas moins une oeuvre d'une grande richesse qui se prête à une écoute ésotérique et dont on n'a pas fini de disséquer le moindre son, la moindre note.
"A la fois profondément énigmatique et très concentrée en onirisme, la musique d’Actress souffle le chaud de la dance et le vent de l’expérimentation, mais fait surtout basculer l’auditeur dans une dimension parallèle - ce n’est pas par hasard si l’un de ses plus beaux morceaux s’intitule Parallel World - où la réalité contemporaine apparaît simultanément incandescente et résolument étrange. Une œuvre littéralement psychédélique, finalement, comme trop peu de musiques électroniques contemporaines se risquent à l’être". Libération
"Moins disloqué, plus généreux (à ses heures), AZD est peut-être l’album de cette transition, aspirant moins à déstabiliser qu’à accueillir – dans des zones certes bien marécageuses. On y retrouve toujours les ondes malsaines et la morgue urbaine du bonhomme, ses tons délavés et sa poussière, mais servis dans un cadre moins inconfortable que de coutume". Les Inrockuptibles
Personnage aussi insaisissable que singulier, maître dans l'art de brouiller les pistes et de semer le trouble avec sa musique, Cunningham livre ici une nouvelle collection de pièces électroniques énigmatiques et futuristes, invitations au voyage onirique, qui trouveront leur place aussi bien sur les dancefloors les plus exigeants que dans les galeries d'art contemporain et sur la chaîne hi-fi du salon, le casque bien vissé sur les oreilles et les yeux fermés. Plus immédiatement accessible et moins abscons que les quatre précédents albums d'Actress, AZD n'en reste pas moins une oeuvre d'une grande richesse qui se prête à une écoute ésotérique et dont on n'a pas fini de disséquer le moindre son, la moindre note.
"A la fois profondément énigmatique et très concentrée en onirisme, la musique d’Actress souffle le chaud de la dance et le vent de l’expérimentation, mais fait surtout basculer l’auditeur dans une dimension parallèle - ce n’est pas par hasard si l’un de ses plus beaux morceaux s’intitule Parallel World - où la réalité contemporaine apparaît simultanément incandescente et résolument étrange. Une œuvre littéralement psychédélique, finalement, comme trop peu de musiques électroniques contemporaines se risquent à l’être". Libération
"Moins disloqué, plus généreux (à ses heures), AZD est peut-être l’album de cette transition, aspirant moins à déstabiliser qu’à accueillir – dans des zones certes bien marécageuses. On y retrouve toujours les ondes malsaines et la morgue urbaine du bonhomme, ses tons délavés et sa poussière, mais servis dans un cadre moins inconfortable que de coutume". Les Inrockuptibles
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